Quelques rappels s’imposent. L’économie immatérielle, c’est-à-dire du « savoir », des connaissances, de l’expertise, existait bien avant qu’on invente la numérisation du réel. Ce qui signifie que numérique ou pas, si vous n’avez rien à vendre en termes de compétences, d’expertises spécifiques, donc de valeur ajoutée, vous n’irez pas bien loin. Ensuite, on ne peut pas non plus parler d’économie numérique en ignorants les enjeux logistiques qui y sont associés.
En fouinant l’autre jour dans ma bibliothèque, je suis tombé sur un livre d’Ivan Illich, datant de 1973, La Convivialité (Points Seuil, toujours disponible en librairie). J’avais dû le lire à l’époque et j’en avais totalement oublié le contenu. Je me souvenais seulement que ce penseur radical de l’écologie politique était très en vogue en cette période post soixante-huitarde. Mais que défendait-il, que pourfendait-il pour plaire aux jeunes « révolutionnaires » que nous étions ? Je ne le savais plus.
J’ai dit « Je suis Charlie » pour exprimer ma reconnaissance à ceux qui ont contribué à lever des tabous et qui l’ont payé de leur vie, et j’ai participé […]
Les marches républicaines massives qui ont réuni plus de 4 millions de personnes, le 11 janvier 2015, en réaction aux attentats djihadistes perpétrés les jours précédents dans les locaux du magazine satirique Charlie hebdo et du supermarché HyperCacher resteront dans les mémoires comme un de ces moments d’étreinte nationale et d’émotion cathartique dont la France, souvent divisée, a le secret. Moment de grâce dont on peut se demander s’il ne représente pas une de ces rares rencontres avec l’histoire. Cette fusion, symbolisée par la fraternisation avec les forces de l’ordre, lesquelles ont perdu pendant ces journées, – il faut le souligner – , trois de leurs représentants, un black, un blanc, un beur, nous surprend par son ampleur. L’événement témoigne d’un sens de la gravité politique qui fait honneur à la citoyenneté. Personne n’a organisé le sursaut républicain et d’ailleurs personne n’a instrumentalisé à des fins politiciennes cette mobilisation historique. A cette occasion, la rue a montré qu’aucun parti, ni courant d’idées, ne peut se revendiquer propriétaire de l’identité française. La majorité des citoyens ont ressenti cette mobilisation internationale sans précédent, comme un espace de fierté qui montre que la tradition politique française demeure porteuse de valeurs universelles dans lesquelles de nombreux citoyens du monde se reconnaissent, sans céder à l’irénisme bêlant. L’ampleur de l’évènement conduit chacun d’entre nous à s’interroger et à revenir aux fondamentaux.
L’eurodéputée Julia Reda a présenté le 20 janvier 2015, devant la Commission des affaires juridiques le rapport portant sur l’harmonisation du droit d’auteur. dans lequel elle pose les bases d’une vision moderne des usages. Le Parlement européen n’a plus qu’à se pencher sur les différents points présentés. Un projet globalement très équilibré, qui n’appelle pas à une révolution, simplement à quelques modifications, certainement devenues essentielles aujourd’hui.
Plus d’un stage (6 mois) après la promulgation de la loi sur l’encadrement des stages, le collectif Génération Précaire et tous les stagiaires attendent toujours d’être gratifiés du décret fixant un seuil maximal de stagiaires. Perdu dans les méandres du Conseil d’Etat, Génération-Précaire attend toujours sa publication au Journal officiel.
Café Prospective Prochaine rencontre Nathalie Cecutti-Etahiri, cheffe de la mission prospective, CGDD À Paris, Cette quatrième rencontre de la saison 2014-2015 sera l’occasion d’échanger avec Nathalie Cecutti-Etahiri, architecte-urbaniste de l’État, […]
Le 26 décembre 2004, une vague gigantesque déferle sur le Sri Lanka. 40000 morts, 520000 sinistrés, 200000 enfants touchés.
Après l’urgence puis le post-urgence, est venu le temps de l’accompagnement pérenne de la reconstruction. Le point avec Solidarité Laïque sur les enjeux pour l’avenir du pays de la reconstruction du système éducatif.
Placer l’entreprise dans une vision holistique, c’est tout l’objet de la RSE. C’est aussi ouvrir la possibilité d’une lecture “spirituelle” des organisations économiques.
Extrait de L’entreprise, lieu de réenchantement ? Spiritualité, humanisme, management, Muriel Jaouën, Novembre 2014, Éditions Yves Michel, collection Place Publique, 144 p.
Claude Alphandéry a quitté fin 2014 la présidence du Labo de l’ESS, passant le relais à Hugues Sibille. Ancien résistant, énarque, haut fonctionnaire, banquier, économiste, Claude Alphandéry est unanimement reconnu comme le porte-flambeau de l’économie sociale et solidaire. Nous reproduisons ici la teneur d’un entretien accordé en mai 2012 (*).
Selon une étude Mazars et le Comité ONU Femmes France « Bienvenue sur la planète Femmes »*, 51% des femmes interrogées estiment que le cadre légal n’est pas suffisant dans leur pays pour assurer l’égalité Femmes-Hommes, toutes générations confondues. 46% des femmes interrogées notent que l’éducation des filles a évolué favorablement.