Dans un premier article, nous nous sommes demandé comment définir la neutralité du Net, et pourquoi il est nécessaire de la protéger. Allons plus loin. En raison de la complexité de l’écosystème de l’Internet, certains gros acteurs pourraient passer outre ces principes fondamentaux sans déroger à la définition de neutralité. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
* Directeur du département d’économie de l’Ecole Normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur d’état es Sciences Economiques, Daniel Cohen est spécialiste de la macroéconomie internationale et de la dette souveraine. Il a publié de nombreux ouvrages d’Economie dont « Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux », qui lui a valu le prix du livre d’économie en 2012. Cofondateur de l’École d’économie de Paris et Directeur du CEPREMAP, il anime un courant de jeunes économistes distingués pour leurs recherches, sur le plan international. Dans son dernier ouvrage « Le monde est clos et le désir infini », il analyse la crise de la croissance de la société moderne.
Dans une étude rédigée en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung et l’Institute of Public Affairs de Pologne à paraître lundi 23 novembre simultanément en France, Allemagne et Pologne, et intitulée » Quelle ambition pour l’Union de l’énergie ? Un projet politique à la croisée des chemins », Terra Nova analyse les conditions nécessaires à la relance de l’idée d’une Union de l’énergie, et formule des propositions pour rendre ce projet réaliste mais non moins ambitieux. Voici une synthèse de ces propositions
La longue nuit polaire, le craquement des glaces, la solitude, le froid du blizzard et les icebergs tranchants…
Restés longtemps inexplorés, les pôles sont devenus en un demi-siècle une véritable « terra scientifica ». Ces énormes réserves de froid que Paul-Emile Victor qualifiait de « déserts absolus » ont une influence prépondérante sur l’ensemble du globe. Ce qui attire les chercheurs ? Certes, il y a la beauté des aurores boréales, avec ses voiles mouvants de lueurs entre le bleu-vert et le jaune, sur fond de ciel sombre, chargé de particules électrifiées et de gaz raréfié. Mais bien sûr, ce n’est pas seulement de sensations qu’il s’agit.
L’architecte Jean-Michel Wilmotte, Jean-Louis Missika, maire adjoint de Paris chargé du développement économique et du Grand Paris, Jonathan Curiel. Directeur général de Paris Première, Alexia Fabre. Conservateur en chef du Mac Val, Jean-Baptiste Douin. Responsable des activités de la banque privée J.P.Morgan, installée depuis 1868 dans la capitale. Ils sont des acteurs du Paris qui bouge.
Table ronde Futuribles International Lundi 16 novembre 2015 – 17h30-19h30 47 rue de Babylone, 75007 Paris, France L’Occident face aux risques géopolitiques mondiaux Chère Madame, cher Monsieur, La scène internationale […]
A quelques semaines de la COP21, 200 signataires, dont Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, 71 auteurs principaux du Giec et le prix Nobel d’économie Kenneth Arrow, appellent à un « moment de vérité. Selon eux, il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 » et l’intégrer dans diverses initiatives.
Les temps ont bien changé. Après des années « d’apostolat » destinées à faire valoir avec plus ou moins de succès l’utilité des technologies de l’information pour préserver la compétitivité et la productivité d’un secteur tertiaire en pleine ébullition, ces technologies sont désormais largement diffusées dans l’ensemble de la société. Pas une revue, une émission, un diner qui puisse échapper au sujet, à l’objet technologique, ses applications et ses implications.
A l’heure où des milliers de réfugiés affluent dans toute l’Europe, la mobilisation des associations et fondations pour la prise en charge des missions de caractère sociétal est plus que jamais d’actualité. Dans un environnement marqué par le doute, les enseignements de la 8ème édition du Baromètre 2015 de la confiance sont d’autant plus intéressants : près d’1 Français sur 2 fait davantage confiance aux associations qu’à l’Etat pour prendre en charge un champ de plus en plus large de missions d’intérêt collectif.
Le 12 novembre 2015 de 18h30 à 20h30 Soirée organisée par Agevillage.com et les Instituts Gineste Marescotti en marge du 8e Colloque de formation professionnelle sur les approches non-médicamenteuses. PROGRAMME […]
Une conférence internationale intitulée « Pour garantir l’égalité d’accès des femmes à la justice », organisée par la Commission pour l’égalité de genre du Conseil de l’Europe et le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes de la Suisse, appelle à prendre des mesures concrètes en faveur de l’égalité d’accès à la justice pour les femmes.
Le Français est « égoïstement altruiste ». Devant le sentiment d’un inéluctable délitement de la citoyenneté, de nouvelles pratiques se font jour telles la consommation collaborative.Parmi ces nouveaux usages, le covoiturage urbain pourrait s’imposer comme un nouveau standard du mieux-vivre ensemble de demain.
L’Université Paris-Saclay sera le plus grand écosystème de recherche en France. Et peut-être bien d’Europe. La première rentrée universitaire vient d’être effectuée *