La révolution post-industrielle des usines automatisées s’opère en silence*. Et la bonne nouvelle c’est que, dans les pays développés, le problème de la compétitivité et de la concurrence avec les pays émergents est en train de se résoudre. La mauvaise nouvelle, c’est que ce problème de compétitivité sera résolu sans les ouvriers. Pendant qu’on nous parle de la ré-industrialisation, qui ne créera que peu d’emplois, et de la compétitivité, destinée à faire pression sur l’ensemble des salaires (ceux des ouvriers étant à terme condamnés), la révolution post-industrielle s’opère déjà discrètement, sans débat public.
Rassemblement inter-associatif samedi 1er février à 11h30, Place Stalingrad Russie et JO de Sotchi : toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus loin… dans la répression. En Russie, le […]
Jeudi 6 Février 2014 de 13h30 à 17h30 Au Crédit Coopératif, 12 boulevard Pesaro, Nanterre (92) « Nul n’ignore les enjeux auxquels les entreprises de l’économie sociale et solidaire doivent […]
Jeudis du FIFDH de Paris Rendez-vous le jeudi 30 janvier à 20h au cinéma Le Nouveau Latina, pour la projection du film ISLANDE, ANNÉE ZÉRO suivie d’un échange en présence […]
« Ce nouveau programme est une opportunité pour la France qu’il faut absolument saisir » a déclaré Geneviève Fioraso en lançant l’appel d’offre pour les projets de recherche européens Horizon 2020 le 16 décembre dernier à la Sorbonne en présence des commissaires européennes Androulla Vassiliou (à l’éducation, la culture, le multilinguisme et la jeunesse) et Maire Geoghegan-Quinn (à la recherche et à l’innovation), représentée par Robert-Jan Smits, DG de la DG Recherche et Innovation à la Commission européenne.
Alors que les déficits budgétaires contraignent les gouvernements à mener des politiques d’investissement rigoureuses sans pour autant laisser sur le bord de la route leurs obligations sociales, de nouveaux instruments financiers « alternatifs » voient le jour associant financement privé et financement publique au bénéfice de l’intérêt général.
L’économie liée aux besoins des seniors devient l’objet d’une filière spécifique.
Le vieillissement de la population est, selon l’ONU, l’un des trois grands défis du XXIe siècle. Dans le monde. Et en France également. Ce qui explique le soutien apporté par le gouvernement Ayrault à l’installation d’une filière industrielle dédiée à la « silver économie », spécifiquement orientée sur les besoins des seniors.
L’Observatoire Citoyen de la Qualité Démocratique, mis en place en juin 2012 à l’initiative du Pacte Civique, publie aujourd’hui son premier rapport annuel. C’est l’occasion pour notre collectif de rappeler l’origine de cette action, et de tirer des enseignements des observations qui nous sont proposées.
Le plus important chargement d’assistance depuis l’explosion de violence atterrit à Bangui L’UNICEF achemine 77 tonnes d’aide humanitaire vitale en République centrafricaine Bangui/Dakar/Copenhague/Genève/Paris, le 13 Décembre 2013 – Dix jours […]
Les débats de l’innovation sociale : Perte d’autonomie chez les seniors, quelles solutions ? 17 décembre 2013 Petit-déjeuner à 8h30 – Café monde et médias (place de la République, Paris […]
11 % des Français possèdent au moins un objet connecté. Pour ces derniers le lien entre objet connecté et santé est évident. En effet, 50 % l’utilisent principalement pour surveiller ou améliorer leur santé; 61% sont favorables à un partage des données recueillies grâce à cet objet, principalement avec un représentant du corps médical; 38% estiment même que ces objets connectés pourraient être considérés comme des soins médicaux à part entière !
Il m’arrive parfois de passer le long de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles, lieu où Pierre et Marie-Curie avaient leur laboratoire. Sur le côté, rue Pierre Brossolette sont exposées sur les murs des photographies. Ce sont des photos de « têtes chercheuses ». Des portrait de femmes honorées pour leur science et leurs recherches.
URGENCE Typhon Philippines Lancement d’une campagne de vaccination en faveur des enfants victimes du typhon à Tacloban Paris / Tacloban, le 27 novembre 2013 – A Tacloban, la ville la […]
Richard Wilkinson, célèbre épidémiologiste britannique, travaille depuis les années 70 sur les déterminants sociaux de la santé. Ses études ont démontré qu’une société inégale génère des rapports de compétition plus stressants, plus violents, entre les hommes, et que les inégalités de revenus aggravent une grande partie des maux sanitaires et sociaux d’une société.
Richard Wilkinson résume cette thèse dans un livre coécrit avec une de ses collègues, Kate Pickett en 2009 et traduit en 23 langues. The Spirit Level vient d’être publié en France sous le titre « Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous » (éd. Les Petits matins – Institut Veblen).
Richard Wilkinson fait voler en éclats de nombreuses théories encore dominantes. En collectant et comparant un nombre impressionnant de données internationales, il en conclut que les inégalités de revenus (et non la pauvreté) sont une des causes d’un certain nombre de fléaux sanitaires et sociaux : niveau de confiance, maladie mentale, espérance de vie et mortalité infantile, obésité, réussite scolaire des enfants, maternité précoce, homicides, taux d’incarcération et mobilité sociales.
Il démontre en outre l’impact des inégalités de revenu sur l’environnement, et particulièrement sur le réchauffement climatique. La compétition alimentée par les inégalités exacerbe le consumérisme, principal obstacle à la transition vers une société faible en émission de carbone.
Pour Richard Wilkinson et Kate Pickett, la croissance économique a atteint ses limites. Passé un certain seuil, la poursuite de l’”enrichissement”des pays industrialisés ne fera qu’accroître l’inégalité et renforcera d’autant les problèmes que la croissance est censée résoudre.
Le bien-être des populations et la soutenabilité de la société passera par la réduction des inégalités de revenus. Ce résultat sera atteint en élargissant le champ de la démocratie, en imposant, par exemple, une forte représentation des salariés dans les entreprises ; en favorisant fiscalement les entreprises à faible écart salarial ; en garantissant par des prêts bonifiés le rachat des entreprises par les salariés.
Convaincue par cette approche, la Fondation Nicolas Hulot a rencontré Richard Wilkinson lors de son récent passage à Paris, en octobre 2013.
*. Cet entretien est paru sur le site de la Fondation Nicolas Hulot
La Santé et plus largement la façon d’accéder aux soins, y compris en voyage ou dans le cadre professionnel ou via les nouvelles technologies sont des préoccupations centrales pour les citoyens de tous ces pays. Ce baromètre permet non seulement d’évaluer leur opinion et leurs attentes en ce qui concerne la préservation de leur système de santé mais aussi d’étudier la façon dont les populations perçoivent la qualité des soins. Il contribue ainsi à une meilleure appréciation de la prise de conscience par les opinions publiques des nouveaux enjeux liés à la prise en charge de la santé.