Même si la démocratie directe n’est pas pour demain, ce que nous allons observer ici, c’est la perte d’influence des partis politiques qui, depuis le début des années 1970, ont vu leur appareil, leur base militante et leur légitimité tomber en déliquescence. D’autre part, l’évolution des sociétés modernes et des technologies de communication a bouleversé les pratiques politiques, en donnant une indépendance à la société civile, à des mouvements d’opinion et même à des petits groupes d’individus qui s’expriment et agissent en dehors des partis politiques. Ainsi, bloquée au sommet par une oligarchie corrompue, la démocratie directe s’infiltre dans les sociétés occidentales par d’autres voies.
L’été 2013 était encore celui de Pékin : une croissance de 7,7% meilleure que prévue[1], un moral des entrepreneurs solide[2], un procès anti-corruption très suivi[3], le plus grand centre commercial au monde[4]…Pourtant, parmi ces chiffres enthousiasmants, l’analyse de certains indicateurs chinois comme le revenu par tête (de 6 à 7000$) met en évidence des écarts régionaux de 1 à 10[5]. Des inégalités symptomatiques d’une bulle immobilière en zones côtières et urbaines. Cette bulle spéculative est la contagion de la crise de 2008. La macroéconomie globale, en stagflation, voit ses flux de capitaux perpétuellement redistribués entre microéconomies régionales volatiles en circuit fermé. Un phénomène moderne de jeu à somme nulle illustré par le concept anglo-saxon d' »Economie globulaire », encore peu connu dans le monde francophone, qui assimile l’économie mondiale à un corps humain : les capitaux alimentent les marchés par la monnaie comme l’oxygène les organes par le sang. L’enjeu étant de discerner les globules, ou capitaux sains, des bulles causes d’embolie, ou capitaux inflationnistes, sans en gêner la circulation.
Les soupçons pesant sur l’intégrité du président du TPIY, Theodor Meron, associés à une série de verdicts controversés, ont nourri un fort sentiment de malaise au sein du tribunal. Errements de quelques juges ou naufrage d’une institution tout entière ? L’analyse de Joël Hubrecht, responsable du programme Justice pénale internationale de l’IHEJ.
Le manque de compétitivité est aujourd’hui un des thèmes majeurs repris par les économistes et les médias pour expliquer la baisse des exportations françaises et pour nous exhorter à accepter les dures réalités d’une mondialisation heureuse qui tire les salaires vers le bas.
Le gouvernement a opéré une consultation officielle de trois mois pour “refonder l’école”. Il n’en résulte aucune volonté de refonte en profondeur mais avant tout l’obsession habituelle pour les comparaisons internationales et le “retard” français sur les autres pays de l’OCDE. Les sujets de fonds sont donc évacués au profit de débats certes intéressants, mais essentiellement annexes. Dans la lignée ouverte par Ivan Illich, il importerait, pour proposer un horizon à l’école, d’apporter des réponses à la question pourquoi et à quoi éduquer ?
Lettre ouverte aux Nations Unies « La Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars, dédiée cette année à la coopération internationale de l’eau, s’inscrit clairement maintenant dans un premier bilan des […]
Le CEREPPOL : « L’Appel du 18 février 2013 » aux 27 Chefs d’Etat et de Gouvernement pour que vive une Europe plus solidaire et en phase avec son temps. […]
Alors que le débat autour du mariage pour tous attise les violences homophobes, il est urgent de prendre des initiatives de fond pour refaire société. Pour garantir une réelle égalité des droits entre homosexuels et hétérosexuels, notre système juridique doit lui aussi évoluer. Dans cette note de Terra Nova*, Sophie Lemaire et Mehdi Allal proposent d’enrichir le principe d’égalité énoncé dans l’article premier de la Constitution française, en mentionnant l’orientation sexuelle, afin de mettre un terme à la hiérarchisation institutionnelle des discriminations.
Depuis plus d’un an, les adhérent·e·s du Pacte civique mobilisent leurs énergies pour faire de la crise une opportunité de changement. Car le pays dispose des ressources humaines et du socle démocratique pour créer l’esprit du changement et inventer un futur désirable pour tous. Ainsi, par les actes et en prenant le temps nécessaire, le collectif Pacte civique démontre la fécondité de l’échange, de la coopération et de l’implication comme vecteur de transformation individuelle et collective mais aussi de rénovation démocratique.
Les réseaux internationaux d’innovation sont le fruit de la mondialisation de la R&D. Les chercheurs, comme nombre d’entreprises, collaborent ensemble pour partager les efforts et afin de bénéficier des retombées de leurs recherches respectives dans des domaines clés. Dorénavant, chaque région doit être attentive à être branchée avec les zones d’innovation où se trouvent les expertises, les sources d’innovation propices à leur développement.
La contribution qui suit – rédigée à partir des réflexions émises dans ses comités
« éducation » et « science » (1) et le groupe de travail « Gouvernance des établissement de
l’enseignement supérieur » – met donc l’accent sur les aspects internationaux de
l’enseignement supérieur et de la recherche au même titre que l’Agence pour l’Enseignement
français à l’étranger (AEFE) dont la directrice est membre de la CNFU. C’est ainsi que nous
faisons nôtre l’ensemble des préconisations contenues dans la contribution de cet organisme.
Ce texte se place aussi sous les bannières du programme « Éducation d’abord » (2) de
l’ONU et « l’Éducation pour tous » (3) de l’UNESCO.