« Quand le Roy Pyrrhus passa en Italie, après qu’il eut reconneu l’ordonnance de l’armée que les Romains lui envoyaient au devant: « Je ne scay, dit-il, quels barbares sont ceux-ci (car les Grecs appeloyent ainsi toutes les nations estrangieres), mais la disposition de cette armée que je voy n’est aucunement barbare. » Montaigne (L.III, ch XXI, Des cannibales)
Pour réfléchir au problème dramatique qui nous concerne tous, Européens – l’afflux de migrants que les guerres chassent vers un exil involontaire -, j’ai choisi une citation de Montaigne, un compagnon que j’ai toujours plaisir à fréquenter.
Il suffit de considérer quelques-uns des grands problèmes qui se posent aujourd’hui, qu’il s’agisse du changement climatique, des retraites, de la dette publique ou du marché du travail, pour qu’une conclusion s’impose : le sort relatif des jeunes est bien pire qu’il ne l’était il y a vingt-cinq ans.
Selon un chiffre à confirmer, ce serait plus de 15.000 entreprises qui travailleraient dans le secteur de l’économie dite collaborative. Ce qui représenterait quelque 13 000 emplois salariés… ce qui me paraît tout à fait invraisemblable. … Mais l’essentiel est là : cela peserait environ 2,5 milliards de chiffres d’affaires .. on ne rigole plus ! À défaut de faire des économies, le gouvernement y voit une source nouvelle de revenus. Pourquoi se priver !?
A quelques semaines de la COP21, 200 signataires, dont Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, 71 auteurs principaux du Giec et le prix Nobel d’économie Kenneth Arrow, appellent à un « moment de vérité. Selon eux, il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 » et l’intégrer dans diverses initiatives.
Alors que l’Union Européenne a annoncé un durcissement de ses objectifs en faveur du climat, que le nombre d’accords climatiques est sans précédent et que le nombre de pays engagés pour la COP21 ne cesse de grandir (aujourd’hui 75 Etats ont remis leur copie), la question de la relation entre territoires et entreprises apparaît comme centrale pour la définition d’un schéma global de transition vers une économie bas carbone.
New-York, le 3 septembre 2015 – Les images déchirantes de corps d’enfants rejetés par la mer sur les rives de l’Europe… gisant à l’arrière de camions franchissant les frontières… passés à travers des barbelés par des parents désespérés…
Les innovations soumises aux entreprises sont le fait de métissage d’idées, de savoirs, d’expériences ou de transferts technologiques qui ont tous pour dénominateur commun d’être sortis du cerveau d’un nombre croissant d’individus collaborant ensemble. Ce saut créatif dépend moins de la connaissance acquise que de la capacité à poser en permanence sur le monde qui nous entoure un regard de curiosité et de questionnement permanent.
Le pôle Ville de Terra Nova soutient des métropoles ambitieuses pour Paris et Aix-Marseille. Cette fabrique de la métropole doit s’inscrire dans un processus collectif d’innovation et d’expérimentation qui couvre tous les domaines de la production urbaine à des échelles géographiques élargies. Cette étude explore de nombreux défis qui y sont associés.
Migrations : « Pour un rôle actif des grandes villes dans l’élaboration des politiques européennes »
Publiée par les journaux Il Messaggero (Italie), Ta Nea (Grèce) et La Croix (France).
A l’automne 2008, je regrettais la surenchère des représentants des ayants
droits intéressés à une répression forte du piratage. Prenant l’opinion publique et les acteurs politiques à témoin, ils n’annonçaient pas moins que la mort de leurs métiers.
Quelques rappels s’imposent. L’économie immatérielle, c’est-à-dire du « savoir », des connaissances, de l’expertise, existait bien avant qu’on invente la numérisation du réel. Ce qui signifie que numérique ou pas, si vous n’avez rien à vendre en termes de compétences, d’expertises spécifiques, donc de valeur ajoutée, vous n’irez pas bien loin. Ensuite, on ne peut pas non plus parler d’économie numérique en ignorants les enjeux logistiques qui y sont associés.
La prolifération des appareils mobiles et des applications dédiées à l’enseignement sont en train de transformer les salles de cours en des environnements d’apprentissage immersifs et personnalisés. Les salles de classe d’aujourd’hui sont équipées d’une grande variété d’outils d’apprentissage numérique conçus pour favoriser l’implication et la motivation des étudiants.
Placer l’entreprise dans une vision holistique, c’est tout l’objet de la RSE. C’est aussi ouvrir la possibilité d’une lecture “spirituelle” des organisations économiques.
Extrait de L’entreprise, lieu de réenchantement ? Spiritualité, humanisme, management, Muriel Jaouën, Novembre 2014, Éditions Yves Michel, collection Place Publique, 144 p.