Pour tous ceux que la politique intéresse, l’élection de Donald Trump à la Présidence des Etats-Unis après le vote britannique en faveur du Brexit, est un message politique d’une grande brutalité pour nos vieilles démocraties. Message brutal, parce qu’il bouscule l’idée que tous les analystes se font des mécanismes du débat démocratique en période électorale : in fine, lorsqu’il s’agit de leur destin aussi bien collectif qu’individuel, la grande majorité des électeurs se rendrait aux arguments des forces politiques et économiques dominantes ; quand bien même les inégalités sociales s’accroissent dans le monde occidental, il ne serait pas concevable que l’on casse un système qui, bon an mal an, vous assure la paix à domicile et un niveau de vie qui reste largement supérieur à celui de la plus grande partie de l’humanité.
La gestion des déplacements des salariés n’est pas une priorité pour les entreprises ; c’est ce que révèle une étude du Forum Vies Mobiles. Et lorsqu’elles s’en occupent, elles en ignorent largement les conséquences sociales et environnementales (fatigue accumulée dans les transports, séparation des familles, burn-out, pollution…).
De temps à autre, il m’arrive de citer cette phrase du poète Paul Valéry – « le temps du monde fini commence » (Regards sur le monde actuel. Stock. 1931). Sa pertinence m’aide dans mes tentatives optimistes de chercher dans l’inventaire des innovations sociales et dans le corpus de la science, des issues à l’inquiétante dérive de notre monde.
Les ménages Français consacrent cette année 597 € à leurs dépenses de loisirs, un montant en baisse de 8% par rapport à 2013. Surfer sur Internet et regarder la télévision sont les deux premiers loisirs cités par les répondants de cette nouvelle édition du Sofinscope, le baromètre de Sofinco (marque de Crédit Agricole Consumer Finance) qui s’inscrit au cœur de la consommation et du quotidien des Français.
A quelques semaines de la conférence de Doha, qui doit statuer sur l’ébauche d’un accord mondial post-2020, la forme que prendra la coopération internationale sur le changement climatique reste incertaine. Pourtant la question du réchauffement climatique est plus que jamais à l’ordre du jour. En témoigne, la violence de l’ouragan Sandy et les épisodes climatiques extrêmes qui ont sévi récemment.
« Pourquoi a-t-on inventé les économistes ? », « Pour donner du prestige aux météorologues ! » répondent leurs détracteurs.