Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
* Directeur du département d’économie de l’Ecole Normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur d’état es Sciences Economiques, Daniel Cohen est spécialiste de la macroéconomie internationale et de la dette souveraine. Il a publié de nombreux ouvrages d’Economie dont « Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux », qui lui a valu le prix du livre d’économie en 2012. Cofondateur de l’École d’économie de Paris et Directeur du CEPREMAP, il anime un courant de jeunes économistes distingués pour leurs recherches, sur le plan international. Dans son dernier ouvrage « Le monde est clos et le désir infini », il analyse la crise de la croissance de la société moderne.
Dans une étude rédigée en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung et l’Institute of Public Affairs de Pologne à paraître lundi 23 novembre simultanément en France, Allemagne et Pologne, et intitulée » Quelle ambition pour l’Union de l’énergie ? Un projet politique à la croisée des chemins », Terra Nova analyse les conditions nécessaires à la relance de l’idée d’une Union de l’énergie, et formule des propositions pour rendre ce projet réaliste mais non moins ambitieux. Voici une synthèse de ces propositions
Le 30 novembre, s’ouvre pour deux semaines la 21e conférence des Nations unies sur le climat, qui réunira 195 Etats pendant deux semaines à Paris, sur le site du Bourget. Objectif : adopter un accord universel, ambitieux et contraignant qui organisera la lutte mondiale contre les changements climatiques à partir de 2020.
La longue nuit polaire, le craquement des glaces, la solitude, le froid du blizzard et les icebergs tranchants…
Restés longtemps inexplorés, les pôles sont devenus en un demi-siècle une véritable « terra scientifica ». Ces énormes réserves de froid que Paul-Emile Victor qualifiait de « déserts absolus » ont une influence prépondérante sur l’ensemble du globe. Ce qui attire les chercheurs ? Certes, il y a la beauté des aurores boréales, avec ses voiles mouvants de lueurs entre le bleu-vert et le jaune, sur fond de ciel sombre, chargé de particules électrifiées et de gaz raréfié. Mais bien sûr, ce n’est pas seulement de sensations qu’il s’agit.
A quelques semaines de la COP21, 200 signataires, dont Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, 71 auteurs principaux du Giec et le prix Nobel d’économie Kenneth Arrow, appellent à un « moment de vérité. Selon eux, il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 » et l’intégrer dans diverses initiatives.
A l’heure où des milliers de réfugiés affluent dans toute l’Europe, la mobilisation des associations et fondations pour la prise en charge des missions de caractère sociétal est plus que jamais d’actualité. Dans un environnement marqué par le doute, les enseignements de la 8ème édition du Baromètre 2015 de la confiance sont d’autant plus intéressants : près d’1 Français sur 2 fait davantage confiance aux associations qu’à l’Etat pour prendre en charge un champ de plus en plus large de missions d’intérêt collectif.
C’est toujours la même antienne, le verre à moitié vide et le verre à moitié plein. On connait la musique. Mais quand le verre est très vide, on ne peut que se réjouir des efforts qui ont été accomplis depuis Copenhague et satisfait du durcissement des objectifs de l’Union Européenne en faveur du climat. Aujourd’hui, le nombre d’accords climatiques est sans précédent et le nombre de pays engagés pour la COP21 ne cesse de grandir.
Communiqué de presse – Mois de l’ESS : le MOUVES appelle à l’action sur les territoires ! Les objectifs de ces rencontres avec des entrepreneurs sociaux: 1. Susciter l’engagement des […]
Le Français est « égoïstement altruiste ». Devant le sentiment d’un inéluctable délitement de la citoyenneté, de nouvelles pratiques se font jour telles la consommation collaborative.Parmi ces nouveaux usages, le covoiturage urbain pourrait s’imposer comme un nouveau standard du mieux-vivre ensemble de demain.
En 2015, 66% des consommateurs dans le monde se déclarent prêts à payer plus cher pour des produits issus d’entreprises engagées dans le développement durable (contre 55% en 2014). Une attente particulièrement forte au sein de la génération Y (21-34 ans) où ce pourcentage atteint 73%.
Avec l’accord cadre de partenariat pour développer des financements innovants dans les pays du Sud, signé entre le Crédit Coopératif et l’Agence Française de Développement, les partenaires s’engagent à coopérer sur des projets menés dans les pays en développement pour lesquels leurs compétences, actions et expertises s’avèrent être complémentaires.
Alors que l’Union Européenne a annoncé un durcissement de ses objectifs en faveur du climat, que le nombre d’accords climatiques est sans précédent et que le nombre de pays engagés pour la COP21 ne cesse de grandir (aujourd’hui 75 Etats ont remis leur copie), la question de la relation entre territoires et entreprises apparaît comme centrale pour la définition d’un schéma global de transition vers une économie bas carbone.
Le « moderne » monsieur Macron, ci-devant ministre de l’Économie déclarait récemment que les 35 heures n’étaient pas un tabou. Le parti Les Républicains débat actuellement d’une possible sortie des 35 heures, pour revenir aux 39 heures hebdomadaires, voire, dixit le libéral Fillon, au cadre européen des 48 heures, s’il revenait au pouvoir. D’où leur vient donc cette obsession des « 35 heures », 15 ans après leur mise en place, à la satisfaction de la plupart des entreprises et salariés ?
JOURNEE DU VOLONTARIAT FRANÇAIS CLIMAT : PARTOUT DANS LE MONDE, LES VOLONTAIRES DE SOLIDARITE S’ENGAGENT La conférence COP21 aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Tout […]