Toute décision concernant un enfant migrant doit être fondée sur son intérêt supérieur. C’est ce que vient de rappeler, à Strasbourg, le 19 septembre 2013, Nils Muižnieks, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe*
Ce n’était plus seulement une espérance. A l’issue d’un XXème siècle maintes fois souillé par des crimes contre l’humanité et des génocides, l’exigence que justice soit faite contre les grands responsables de ces atrocités l’avait emporté sur les frilosités et les calculs politiques. Naissaient alors les premières juridictions pénales internationales : le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) en 1993 et celui pour le Rwanda (TPIR) l’année suivante. Puis le projet d’une juridiction permanente, si longtemps avorté, aboutissait avec l’établissement en 1998 de la Cour Pénale Internationale (la CPI), entrée en fonction en juillet 2002. Le XXIème siècle ne promettait pas encore la fin des crimes de masse mais celle de l’impunité pour les gouvernants qui outragent l’humanité. Cette avancée majeure du droit international finirait nécessairement par faire œuvre de prévention à l’adresse des dictateurs et de ceux tentés de les imiter. Telle était non pas l’espoir mais la volonté d’une époque.
Paris, 16 avril 2013
Hier 15 avril, le lobby financier Paris Europlace et le MEDEF ont adressé un courrier au ministre des finances Pierre Moscovici afin de le « mettre en garde » contre la taxe européenne sur les transactions financières (TTF), mesure supposément « destructrice de richesse ». Oxfam France, Coalition PLUS et AIDES entendent démonter une à une ces contre-vérités. Nos organisations, qui, militent de longue date pour une TTF européenne et solidaire, appellent le gouvernement à ne pas se laisser duper par les sirènes du lobby bancaire. Nous demandons à M. Moscovici de soutenir fermement l’instauration d’une taxe ambitieuse, incluant actions, obligations et produits dérivés.
Je me suis installé depuis deux ans à la campagne, au fin fond de la Seine-et-Marne, lassé de la vie parisienne. Un de mes plus grands bonheurs est de disposer enfin d’une cheminée. J’aime contempler les flammes dans l’âtre, toujours les mêmes et toujours changeantes, vivantes. C’est ma télévision, mais une télévision qui laisse l’esprit vagabonder et libère l’imagination, contrairement à l’autre.
Est-il normal que l’Etat donne sa garantie à 9.000 traders pour qu’ils continuent à spéculer sans risque avec des revenus scandaleux alors que 60 millions de Français se serrent la […]
Déguisons-nous pour l’emploi Fêtons le stage l’emploi déguisé à 2 jours des négociations Emploi Action de sensibilisation des partenaires sociaux en entreprise Mardi 13 novembre à 13h, métro Grands Boulevards […]
Encadrement des loyers, renforcement de la loi SRU, réquisition, mutuelle de cautionnement des loyers et interdiction des expulsions locatives : depuis 2006, le collectif Jeudi Noir fait des propositions pour régler le problème du logement. Avec « les 5 propositions pour le futur quinquennat » qu’elle vient de diffuser, l’association indique qu’elle sera particulièrement vigilante à leur mise en application réelle au cours des prochaines années.
Les signes de la dégradation de notre vie politique se multiplient : doutes quant à la capacité des politiques à affronter un monde en mutation, impression d’être gouvernés par un personnel politique et une administration coupés du peuple, renouvellement insuffisant des élus, multiplication des revendications individuelles et catégorielles au dépens des enjeux collectifs, dictature des émotions, instrumentalisation du thème de l’identité nationale et de la laïcité, difficulté du gouvernement et du parlement à accoucher de réformes de fond débattus et acceptées par les citoyens, etc.
Encensés par les mêmes hypocrites qui ne leur ont pas fait de place, les jeunes de la génération Y réagissent comme n’importe quelle minorité assiégée : en se radicalisant et se refermant. Une attitude peu pérenne : en misant tout sur leur âge, ils sont condamnés à une obsolescence rapide. On est toujours le vieux de quelqu’un, chers jeunes…
Florence Hartmann a saisi mercredi 30 novembre 2011 le Rapporteur Spécial des nations Unies pour la liberté d’opinion et d’expression. Sa communication de 71 pages transmise avec les documents relatifs à l’affaire porte principalement sur la violation du droit à la liberté de transmettre des informations d’intérêt public et d’intérêt général.