Nous sommes en train de vivre une véritable mutation du monde de l’information. La baisse du lectorat de la presse écrite, la désertion des annonceurs, la convergence numérique et l’émiettement […]
Depuis que je coordonne l’Alliance internationale de journalistes sans être moi-même du métier, je côtoie de près ce monde de la presse… A partir de ce que j’entends depuis deux ans, voici une question à partager : en formant le public à leurs techniques, en organisant comme à Place Publique des conférences de rédaction ouvertes, les journalistes ne sont-ils pas en train de saborder eux-mêmes leur métier ?
Tout le monde ne se retrouve pas dans la « grande presse ». Du coup, beaucoup d’autres manières d’informer coexistent : la presse « différente », « l’autre » presse, la presse « contestataire », « militante », « citoyenne », celle dite du « tiers secteur », « sociale », « alternative »… En quels termes peut-on définir ce que cachent ces « étiquettes » ? Quelles sont leurs ressemblances, leurs points de discordance ? Leur credo ? Leur identité ? Il n’y a pas une presse mais des presses. Il n’y a pas une définition mais des définitions.
La presse est parfois perçue comme une source d’exclusion supplémentaire des populations « défavorisées ». L’ACVL, association située dans un quartier de Chanteloup-les-Vignes (78), a créé un point presse dans ses locaux afin de familiariser les jeunes avec les médias, qui deviennent un moyen d’insertion, d’échanges mais aussi de conscientisation…
Eric Dacheux est chercheur au laboratoire CNRS « Communication et Politique » où il anime l’équipe « Espace public européen » et enseignant à l’université Jean Monnet (Roanne). Il a publié, en janvier 2004, « L’impossible défi, la politique de communication de l’Union européenne » (Article de Manfred Ertl).
Après le Forum social européen (FSE) de Florence il y a un an, c’est donc à Paris, Saint-Denis, Ivry-sur-Seine et Bobigny de s’y coller… L’année dernière, la préparation de la guerre en Irak avait accaparé nombre de débats, la grande manifestation de clôture et son lot de slogans pacifistes ayant marqué le mouvement de contestation à ce conflit. Un an plus tard, le FSE « français » a choisi d’orienter les débats sur 5 axes : pour une Europe de la paix, de la solidarité, de justice sociale, démocratique et accueillante (Article de Anne Dhoquois).
Le statut de réfugié a été défini par la Convention de Genève du 28 juillet 1951. Les réfugiés ont ainsi des droits et des des devoirs similaires dans l’ensemble des pays signataires de la Convention.
Cependant, entre son arrivée dans le pays et le moment de la reconnaissance du statut de réfugié, le demandeur d’asile peut connaître des situations différentes selon le pays européen dans lequel il se trouve. Afin de connaître les conditions d’accueil des différents pays de la communauté et déterminer ses droits et les aides dont peut bénéficier le demandeur, nous avons envisager la position des 15 en abordant 3 thèmes : l’hébergement, accès au marché de l’emploi, accès aux aides sociales (Article de Michael Luzé).
L’Association Régionale pour le Développement de l’Economie solidaire (ARDES) de Basse-Normandie a une conception particulière du travail et de l’économie. Dans le cadre du plan de reclassement, elle met ses idées à l’épreuve sur tous les sites Moulinex touchés par les licenciements. Rencontre à Alençon (Article de Catherine Baudrouet et Louise Bartlett).
La mission de Patrick Viveret sur « les nouveaux facteurs de richesse » nous invite à revoir de fond en comble nos représentations de l’économie et de la valeur. Dès maintenant, elle peut se traduire en pistes d’expérimentation pour les collectivités locales sensibles à cette démarche. Premières perspectives (Article de Philippe Merlant).
Impressionné par les qualités organisationnelles et les idées du mouvement Sauvons la recherche (SLR), Philippe Busquin, le commissaire européen à la recherche, se dit intéressé par la mise à profit, au niveau européen, de cette formidable expérience…(Chronique de Yan de Kerorguen).
Dix ans après les massacres de Srebrenica en Yougoslavie, l’histoire semble rattraper les responsables de ce qui fut le plus grave massacre de toute la guerre en Bosnie.
La pauvreté ne loge pas seulement au pied des grands ensembles urbains. A la campagne, elle touche aussi une large population très hétérogène. D’où des difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux pour concevoir des solutions adaptées aux problèmes de chacun. Entretien avec Alexandre Pagès, sociologue ayant travaillé sur la pauvreté en milieu rural.
Que penser de ce concept nouveau de « lanceur d’alerte » destiné à attirer l’attention sur des comportements frauduleux dans l’entreprise ? En vogue dans les entreprises anglo-saxonnes, le sujet intéresse peu à peu les tenants du développement durable. Faut-il y voir le risque de règlement de compte sous couvert d’éthique ou bien une rupture salutaire de silence complice ? C’est la question que se posent depuis quelque temps des experts, des responsables d’entreprise et syndicats en France.
Pas d’Europe politique, on connaît l’histoire : deux guerres mondiales et des millions de morts sur le continent. Pas d’Europe politique, souvenons-nous des événements en Yougoslavie : la purification ethnique, […]