En cette année 2017, nous allons donc devoir nous choisir un nouveau président de la République et une nouvelle majorité. Comme beaucoup d’électeurs, je pense, j’ai bien du mal à savoir pour qui je vais voter et, même quand les candidatures et les positions se seront clarifiées, le choix restera difficile.
Le très sinistre Robert Ménard, ci-devant maire de Béziers – qu’on devrait plutôt dire d’extrême dextre, même s’il vient effectivement de la gauche, comme les mauvais présages (c’est l’origine du mot « sinistre ») – a récemment fait placarder, sur les murs de sa ville, une écœurante affiche où l’on voit un groupe de personnes, d’évidente origine maghrébine ou moyen-orientale sur fond de cathédrale biterroise, avec pour légende menaçante : « Ils arrivent ! », sous-entendu « comme des envahisseurs ».
Le printemps fut donc maussade, noyé sous des pluies de mousson. Non loin de la colline rouge où j’habite, Nemours nettoie encore ses caves et ses rez-de-chaussée, déposant des objets gorgés d’eau et couverts de boue sur les trottoirs. Ces débordements aqueux sont-ils la manifestation patente du dérèglement climatique ou un phénomène isolé ? Prudents, les météorologues refusent de se prononcer. A quoi cela servirait-il d’ailleurs ? Puisque le réchauffement général, prouvé lui par des mesures de températures objectives, quand il n’est pas contesté par d’irréductibles ultralibéraux, provoque plus de discours que d’actions.
Est-il encore temps de réfléchir, avant qu’il ne disparaisse, à ce que représente pour moi le mouvement Nuit Debout et, notamment à son rapport avec ce que j’avais vécu moi-même en 68, il y a presque 50 ans ?
Il me semble, mais c’est peut-être le recul des ans et l’idéalisation de ma propre jeunesse qui troublent mon jugement, que les deux mouvements ne sont pas de même nature.
Il paraît que les Français ont un problème d’identité. Qu’ils ne se sentent pas bien dans leur peau gauloise. Qu’ils ne reconnaissent plus leur pays. Qu’ils craignent le « grand remplacement
Jeudi 24 mars, jour de la condamnation par le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) de Radovan Karadzic, l’ancien chef politique des Serbes de Bosnie, à 40 ans de prison pour génocide et crimes contre l’humanité, la journaliste Florence Hartmann, qui se trouvait aux côtés des associations de victimes de la guerre de Bosnie-Herzégovine, a été brutalement arrêtée par des gardes du Tribunal et écrouée dans la prison des criminels de guerre pour y exécuter une peine de prison de 7 jours.
La Chambre de première instance III du Tribunal pénal international pour l’ex Yougoslavie (le « TPIY ») a aujourd’hui déclaré Radovan Karadžić, ancien Président de la Republika Srpska et commandant suprême de ses forces armées, coupable de génocide, de crimes contre l’humanité et de violations des lois ou coutumes de la guerre, pour les crimes commis par les forces serbes durant le conflit armé en Bosnie Herzégovine (la « BiH »), de 1992 à 1995. Il a été condamné à une peine de 40 ans d’emprisonnement.
L’émergence de l’entrepreneuriat social inspire de plus en plus de dispositifs de soutien et de financement hybrides et territoriaux.
Le « moderne » monsieur Macron, ci-devant ministre de l’Économie déclarait récemment que les 35 heures n’étaient pas un tabou. Le parti Les Républicains débat actuellement d’une possible sortie des 35 heures, pour revenir aux 39 heures hebdomadaires, voire, dixit le libéral Fillon, au cadre européen des 48 heures, s’il revenait au pouvoir. D’où leur vient donc cette obsession des « 35 heures », 15 ans après leur mise en place, à la satisfaction de la plupart des entreprises et salariés ?
C’est une des pages (trop) peu traitées de la Libération de la France. Le retour sur le sol national de plus de deux millions de Français…
Le mois dernier, dans cette chronique de vieillard atrabilaire, je m’interrogeais sur la réelle nécessité de continuer à apprendre le latin et le grec à l’école. Les défenseurs de cet enseignement m’apportent aujourd’hui un argument de plus pour confirmer que ça ne sert à rien, hélas !, puisque nous n’en tirons aucune leçon. Car ce sont les mêmes, ou à peu près, qui nous rebattent les oreilles sur les valeurs que transmettrait l’apprentissage du grec ancien, sur l’importance de comprendre nos origines politico-philosophiques et qui foulent aux pieds ces mêmes valeurs et origines en traitant les Grecs d’aujourd’hui comme de pauvres va-nu-pieds.