Expo/Musique/Repas/Débat : » On ne naît pas noir, on le devient ! «
Organisé par le Parti Communiste français
» On ne naît pas noir, on le devient ! » Le Samedi 4 décembre 2004
Lieu : Espace Oscar Niemeyer – siège du Parti communiste français 2, place du Colonel-Fabien Paris 19e M° Colonel-Fabien
18hoo-20h30 « Yop chez les blédars ! »
Roman photo sur le voyage en Afrique imaginé par une association de jeunes Fresnois en association avec Jean-Louis Sagot-Duvauroux
19h30 : Repas africain (7 Euros)
20h30-23h00 » On ne naît pas noir, on le devient ! » Débat avec Jean-Louis Sagot-Duvauroux (Philosophe – metteur en scène, dramaturge) sur son ouvrage paru en 2004 chez Albin Michel
A l’initiative du Parti communiste français et des Commissions et réseaux du PCF :Réseau « Migrations Citoyenneté » – Démocratie, libertés – Mémoire et Métissage – Lutte contre les discriminations, le racisme et l’antisémitisme – Droits des migrants – Féminisme, droits des femmes, Jeunesse -intellectuels, Culture -DOM-TOM.,Collectif Commerce Equitable. Avec la collaboration du journal L’Humanité, radio Africa n°1 – radio Beur FM, radio Média-Tropical.
« On ne naît pas noir, on le devient » est à lire, à faire lire. Impossible de quitter ce livre sans s’être senti touché, renvoyé à soi-même, vers ses actes ou ses pensées les plus secrètes ou inconsciemment enfouies. Il libère la parole, provoque des débats qui s’étendent, se diversifient car nul ne peut rester indifférent. Rien, du plus profond de nos cultures, de nos vocabulaires, de nos attitudes ne peut résister au décryptage qu’il propose. Son essai, selon le sens réel du mot, celui d’une réflexion approfondie, est articulé sur une expérience multiple, à la fois intime, personnelle, sociale, collective. Le lecteur, la lectrice apprendra beaucoup sur l’histoire, sur la culture : celle de l’Afrique, des Afriques… et sur le féminisme, sur la gangue de la pensée coloniale. Pensée dominante et dominatrice, même lorsque la dénégation est au rendez-vous des bonnes intentions. Ceci, afin de comprendre pourquoi telle question, apparemment preuve d’antiracisme, est blessante. Ceci pour apprendre à surmonter la perception de murs invisibles rendant le dialogue difficile avec les parents, les jeunes, avec nombre de nos voisins, concitoyens ou amis.