Elections régionales: Economie, santé et éducation déterminent le vote des Français
Près d’1 Français sur 2 déclare prendre en compte les mesures concernant l’éducation et la formation professionnelle dans leur vote, les 14 et 21 mars prochains.
Le développement économique, la santé, l’éducation et la formation professionnelle sont les domaines qui compteront le plus au moment du vote des Français.
A moins d’un mois des régionales, et assez logiquement en période de crise, le développement économique et l’emploi détermineront le vote de 65 % des Français. Suivent la santé (à 53%), puis l’éducation et la formation professionnelle (à 43%) qui comptent parmi les principales motivations de vote. Selon eux, l’éducation est une question à résoudre au niveau régional, bien avant la sécurité (32%), l’environnement (36%) ou même les transports (11%). Leurs attentes sur ce thème sont fortes : l’éducation doit être au cœur du débat des Régionales.
Le CODICE, Conseil pour la diffusion de la culture économique, se réjouit de voir figurer parmi les trois domaines les plus cités, la question du développement économique étroitement associée à celle de l’éducation : deux enjeux qu’il s’agit de concilier en favorisant le rapprochement Ecole – Entreprise, pour aider et accompagner les lycéens lors de leur orientation.
L’économie et l’éducation sont des préoccupations partagées par tous les Français, quelles que soient leurs préférences partisanes : les sympathisants de Gauche comme de Droite se prononcent unanimement en faveur de ces trois priorités. L’éducation est également un enjeu intergénérationnel, les 18-24 ans comme leurs parents ont bien compris qu’il s’agissait d’un levier décisif pour accéder à l’emploi.
« Les Français ont une conscience aigüe de l’importance de l’éducation dans l’accès à l’emploi et le développement personnel de chacun. Il est crucial que cet enjeu soit déterminant lors des prochaines élections et permette aux régions d’entreprendre des actions fortes en faveur de l’éducation et de l’emploi », souligne Nicolas Bordas, Président du Comité Exécutif du CODICE.
65% des Français souhaitent que le Conseil Régional incite les entreprises à proposer plus de stages aux lycéens. Cette proposition est tout particulièrement soutenue par les CSP- (ouvriers et employés), qui sont 71% à la citer. Faciliter l’orientation des lycéens et les accompagner vers l’emploi passerai donc par l’acquisition de plus d’expérience sur le terrain, mais aussi par l’échange. Ils sont 55%, à souhaiter que le Conseil Régional encourage les dirigeants de PME à venir faire part de leur expérience aux lycéens.
Les Français plébiscitent, au travers de stages et de rencontres, la formation pratique, complémentaire des connaissances acquises au lycée. Son développement est nécessaire pour permettre aux lycéens de mieux connaitre le marché de l’emploi local, ses acteurs et ses entreprises.
« De telles mesures sont fondamentales encourager les lycéens à se projeter dans la vie professionnelle et à mieux s’orienter, en connaissance de cause. Connaître le monde de l’entreprise, c’est aussi donner à chacun la possibilité de se projeter en tant que jeune créateur d’entreprise, salarié ou auto-entrepreneur. Le Conseil Régional a manifestement un rôle clé dans ces missions, une priorité. » souligne Isabelle Knock-Méo, déléguée générale du CODICE.
Les Français souhaitent que les Conseils Régionaux investissent en priorité dans le matériel informatique et multimédia (à 56%) et dans les centres d’information et d’orientation (à 53%). Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont donc considérées comme déterminantes pour mieux appréhender le monde du travail et acquérir des connaissances plus larges.
L’importance revêtue par les centres d’information pédagogique confirme cette tendance et traduit le besoin d’accompagnement des lycéens pour choisir leur orientation. L’assistance financière et logistique du Conseil Régional est donc une priorité pour favoriser les échanges d’informations entre écoles et entreprises souhaités par les Français et tout particulièrement, les 18-25 ans, ayant récemment quittés le lycée.
*Cette étude a été réalisée en février 2010