Durant l’année 2015, 11 128 personnes se sont faites évacuées de force par les autorités de 111 lieux de vie. 410 personnes ont dû quitter cinq lieux de vie faisant suite à un incendie. Ces chiffres indiquent que 60 % des personnes recensées occupant des bidonvilles ont été évacuées de force durant l’année 2015, dont la moitié durant les mois de l’été.
Le principe de la neutralité du Net est assez simple : les flux de données naviguant sur Internet devraient bénéficier d’un traitement équitable qui n’aboutisse à aucune discrimination. Cependant, la définition précise – voire le bien-fondé – de ce principe fait débat entre les acteurs impliqués : ceux qui produisent les contenus numériques, et ceux qui les transportent jusqu’aux utilisateurs. À tel point que le droit est appelé à trancher. Ceci implique de définir de façon rigoureuse le principe de neutralité (qu’est-ce qu’un « flux », de quelle équité parle-t-on ?) afin d’imposer – ou pas – son respect, au moins au sein des pays membres de l’Union européenne.
Dans un premier article, nous nous sommes demandé comment définir la neutralité du Net, et pourquoi il est nécessaire de la protéger. Allons plus loin. En raison de la complexité de l’écosystème de l’Internet, certains gros acteurs pourraient passer outre ces principes fondamentaux sans déroger à la définition de neutralité. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Oublier le fiasco de Copenhague où en 2009 les pays de l’ONU avaient échoué à s’engager sur un accord-climat devant prendre la suite en 2012 de l’accord de Kyoto (1997) sur la réduction des gaz à effet de serre. Cet objectif a été atteint au Bourget le 12 décembre à l’issue de la COP 21. Il suffisait de voir l’émotion de l’ensemble des participants après douze jours de tractations acharnées et de nuits blanches pour mesurer le soulagement des 195 pays participants.
Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
Nous vivons une époque renversante où la versatilité des opinions et les doubles discours se propagent à la vitesse V. Sens dessus, dessous. Tous les jours, dans la dérision ou l’indifférence, nous observons que des propos opposés semblent étrangement familiers l’un à l’autre. Du pareil au même. Tout se vaut. Les rapports de force se bousculent. Les habitus s’emmêlent. Alliés un jour, adversaires le lendemain, les avis finissent par se confondre. Il n’y aurait donc plus d’opinion? Nonchalamment, sommes-nous enclins à penser tout et son inverse, pas loin de croire que les choses auxquelles nous accordons le plus de valeur naissent ironiquement de leur contraire.
Madame la Députée, Monsieur le Député, Après les attentats terroristes tragiques de novembre dernier à Paris. Après les élections régionales avec des résultats tout aussi tragiques à leur manière, je […]
Genève, le 9 décembre 2015 – Les gouvernements ainsi que les organisations humanitaires et d’assistance doivent faire plus pour protéger et promouvoir la dignité et la sécurité de tous les […]
Un récent dossier du COR dont nous publions ici la synthèse met en évidence quatre thématiques montantes dans la vie des retraités: le niveau de vie des retraités selon qu’ils vivent ou non en couple; le profil de niveau de vie au long du cycle de vie, compte tenu de l’âge des parents lorsque leurs enfants cessent d’être à charge ; les héritages, donations et aides financières entre parents et enfants ; enfin, l’opinion des retraités sur leur aisance financière et sur leur satisfaction dans la vie.
Redonner du sens à l’action publique en imaginant de nouvelles modalités d’interaction entre les administrations et les différents acteurs de la vie des territoires, à commencer par les citoyens : le design territorial raconte comment on voudrait (ou pas) vivre le monde de demain.
En définissant successivement, et dans l’ordre, les trois termes “économie”, “sociale” et “solidaire”, Hervé Defalvard, économiste, responsable de la chaire d’Economie sociale à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, propose une représentation unifiée de l’autre économie. Et en fait une réalité ouverte et évolutive.
Et si le travail devenait le lieu de son propre apprentissage ? Cette vision n’est pas nouvelle. Elle alimente depuis vingt ans les tenants de la didactique professionnelle. Et commence à intéresser le Législateur comme les partenaires sociaux.
Appelons-le Joseph ! Joseph ? Un mélange de Rouletabille et de… Philippe Merlant. Philippe Merlant est journaliste et acteur. Pendant deux heures, sur l’estrade du théâtre de la Contrescarpe, fort de ses 40 ans d’expérience de la presse et de journaliste engagé, il nous fait participer à une aventure mi-policière, mi-intellectuelle, rondement menée, avec la complicité de Joseph Rouletabille, le petit reporter du journal L’Epoque, habile et méthodique, capable de trouver « le bon bout de la raison ». Joseph s’interroge : Pourquoi les journalistes sont souvent du côté des pouvoirs ? Comment expliquer ce mystère de la défiance des publics dans le travail des journalistes ? Quelles sont les solutions pour regagner la confiance ?
Les spectacles de décembre • Sur le dérèglement climatique et les défis environnentaux • Le 5 décembre, à 14h15, « Les visiteurs du futur », pour le Village mondial des […]