Elections européennes : les raisons de voter
Du 4 au 7 juin 2009, 375 millions d’Européens éliront leurs 736 députés qui siègent au Parlement européen situé à Strasbourg. Les citoyens français sont appelés à voter pour désigner 72 députés européens – élus pour cinq ans – le dimanche 7 juin 2009.
Il y a au moins 60 bonnes raisons de voter aux élections du Parlement européen, explique, dans un communiqué récent, la Commission européenne aux citoyens encore indécis. http://europa.eu/debateeurope/whyvote/FR-TRA-00%20Index.pdf
Qu’on soit en accord ou pas avec ces raisons, une chose est sûre, en votant aux élections du Parlement européen, vous choisissez qui influencera votre avenir et la vie quotidienne de près de 500 millions d’Européens. Si vous ne vous en souciez pas, quelqu’un d’autre s’en souciera à votre place et décidera qui vous représentera à la seule assemblée paneuropéenne élue au suffrage universel. Les députés élus façonneront l’avenir de l’Europe pour les 5 prochaines années. Obtenez l’Europe que vous voulez! Si vous ne votez pas, alors ne vous plaignez pas.
Les électeurs choisiront pour la France les 72 députés qui les représenteront pendant 5 ans au Parlement européen, les députés étant répartis entre 8 régions électorales : Est (9), Ile-de-France (13), Massif central-Centre (5), Nord-Ouest (10), Ouest (9), Outre-mer (3), Sud-Est (13) et Sud-Ouest (10).
Seulement sept semaines avant les élections européennes ! Selon un sondage d’Eurobaromètre [[Sondage sur les élections européennes et les intérêts politiques des citoyens, Elections 2009 – Institutions – 15-04-2009 – 10:29]], 62 % des votants ignorent leur existence et seuls 28 % d’entre eux comptent participer au scrutin. Il règne une certaine lassitude de l’Europe…
34% des électeurs potentiels se disent sûrs de se rendre aux urnes lors des élections européennes des 4 au 7 juin, tandis que 19% se déclarent certains de ne pas voter. Effectué entre la mi-janvier et la mi-février, le sondage Eurobaromètre ne constitue pas une prévision du taux de participation définitif des élections qui auront lieu en juin. Il fournit plutôt une échelle mobile entre ceux qui se disent certains d’aller voter le jour J et ceux qui affirment être sûrs de ne pas le faire.
Campagne institutionelle
Fin mars, le Parlement européen a lancé sa campagne institutionnelle pour accroître la sensibilisation aux élections. En réaction à la baisse constante du taux de participation au fil des ans et aux sondages montrant que les personnes interrogées disent manquer d’information, le PE a conçu une campagne accrochant le regard sur les options politiques possibles sur différents grands thèmes. L’objectif escompté est l’intérêt pour les élections et l’information sur celles-ci deviennent plus important à partir d’avril, au fur et à mesure que les différents éléments de cette campagne deviennent visibles dans tous les pays de l’UE. Le débat politique devrait aussi s’échauffer dans les semaines précédant le scrutin. Des indications plus solides sur les intentions des électeurs seront alors disponibles.
Concernant les thèmes politiques d’intérêt pour les électeurs, l’économie est la principale préoccupation des personnes interrogées : 57% se disent surtout inquiets à propos du chômage, la croissance économique arrivant juste après. L’inflation, le pouvoir d’achat et la sécurité des systèmes de retraite sont aussi source d’inquiétude. Le crime (29%) arrive en tête des préoccupations non-économiques, devant la sécurité des approvisionnements en énergie (27%) et le changement climatique (26%).