A quelle entreprise rêvent les étudiants ?
La génération Y rêve d’une entreprise qui combinerait flexibilité, responsabilisation, échange et participation.
A quoi pourrait ressembler l’entreprise demain ? Ebauche de réponse avec une étude menée par le cabinet Deloitte auprès d’un échantillon d’étudiants (*). Aux yeux de ce panel de futurs cadres, l’entreprise idéale est internationale, mais maintient dans son organisation des entités locales de taille moyenne.
Cette capacité combinatoire doit se retrouver dans le travail au quotidien. 96% des étudiants rêvent d’une flexibilité géographique : possibilité de travailler hors le cadre de l’entreprise, d’intégrer un réel nomadisme (65%). Une grande majorité des personnes interrogées aspirent à une variété dans les tâches et à un travail d’équipe (90%). L’important restant de pouvoir définir, agencer et construire son travail et sa trajectoire professionnelle.
Un management participatif
Côté management, écoute et capacité d’échange apparaissent comme des valeurs phares. Les qualités du manager doivent être centrées sur le relationnel, avec une dimension fortement participative. Le management directif n’a plus voix au chapitre. Ces revendications se déclinent au niveau de l’évaluation, mais de manière moins franche : 51 % des étudiants aspirent à des modèles à la fois quantitatifs et qualitatifs, individuels et collectifs.
Sécurité – et sérénité ?- oblige, 63% demandent un peu moins de variable et un peu plus de fixe dans leur salaire.
Néanmoins, pour 66 %, une articulation entre un fixe moindre et des composants non monétaires à choisir dans une liste proposée par l’entreprise, suscite l’intérêt. En outre, ils sont 61 % à estimer que le mode de redistribution du profit le plus attractif induit une participation des salariés aux bénéfices de l’entreprise.
(*) Etude menée du 2 au 20 novembre auprès de 400 étudiants issus de 17 écoles de commerce, 4 écoles d’ingénieurs et 3 universités.