« Les nouvelles formes de solidarité construisent la société de demain »
Association de la fondation étudiante pour la ville
Université Européenne de l’engagement
« Les nouvelles formes de solidarité construisent la société de demain »
Lyon, 23‐24‐25 Août 2011
Université Claude Bernard Lyon 1
THÈME : (RE)TROUVER LA CAPACITÉ D’AGIR
Conférence introductive de Jacques Donzelot ‐ Maître de Conférences en Science Politique à Paris X
Nanterre et spécialiste de la politique de la ville
Pourquoi parler d’empowerment plutôt que d’autonomie ou d’émancipation ? Quels renversements soustendent
ce glissement lexical ? Comment concrètement (re)donner du pouvoir à ceux qui en ont le moins
dans un pays où la tradition en termes d’intervention sociale est celle d’un Etat providence qui protège et
régule loin d’autres modèles ‐ comme les Etats‐Unis ‐ où l’enjeu est plutôt de permettre aux individus ou
aux groupes d’acquérir les moyens de renforcer leur capacité d’action.
Jean Pierre Jambes ‐ Maître de Conférences à l’Université de Pau, spécialiste de l’aménagement et du
développement des territoires
Le territoire est l’espace dans lequel s’inscrit le quotidien des populations, l’espace où se déclinent les
politiques publiques et où prennent corps les solidarités, coopérations ou échanges. Le territoire ‐ physique
ou virtuel ‐ est ainsi indissociable de la réflexion sur les politiques de solidarité.
Comment le territoire peut il être au service des populations ? Comment les politiques de développement
mises en oeuvre ont‐elles la responsabilité de construire un nouveau mode d’action politique locale ?
Des participants des pays du Sud de l’Europe « Jeunesse et transformation sociale »
À l’heure où nous posons la question de l’expression des populations en difficulté sur la scène publique, les
« révolutions arabes » nous offrent un éclairage intéressant : Dans un contexte où l’espace politique est
verrouillé, où les populations ne sont pas invitées à s’exprimer, que s’est‐il passé ? Que nous disent ces
évènements sur la gestion des affaires publiques ? Quelle place particulière a occupé la jeunesse dans ces
révolutions ? En quoi les nouveaux espaces d’expression constituent‐ils de nouveaux espaces de liberté ? Et
la crise passée, comment permettre à des revendications populaires de prendre corps dans un système
politique institutionnel ?
Des jeunes qui ont participé aux mouvements de révolte populaire en Egypte, en Tunisie mais aussi en
Espagne partageront avec nous leurs réflexions sur ces sujets :
Rana Moussa, étudiante tunisienne
Chaymaa Hassabo, doctorante égyptienne en politologie
Didac Sánchez‐Costa, un participant espagnol du mouvement des Indignés