« Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie : il ne faut pas être au-dessus des hommes ; il faut être avec eux ». La citation est de Montesquieu (1689/1755)… et elle est plus que jamais d’actualité. Aujourd’hui, plus qu’hier, des collectifs d’un nouveau genre, organisés ou pas, se créent pour contribuer à changer la société… Loin des idéologies et des doctrines, des citoyens se reconnaissent dans des aspirations similaires et oeuvrent ensemble ou séparément pour contribuer à sauver la planète… et se sauver eux-mêmes.

Ici et là, de groupe de réflexion en groupe de réflexion, tel que Interactions TP/TS (1) ou l’Alliance internationale de journalistes (2), des hommes et des femmes mettent leur intelligence en commun pour faire évoluer leurs actions, leur posture vis-à-vis du monde ou de leur profession. Nous, journalistes, avons particulièrement besoin de mener à bien cette réflexion. 2007 et la campagne électorale en était l’occasion, serait-ce un énième rendez-vous raté ?

Et puis, il y a tous ceux qui porteurs de valeurs communes, agissent chacun à leur manière, via des petits gestes de la vie quotidienne, l’éducation de leurs enfants, leur choix professionnel, leur comportement vis-à-vis de la nature… On les appelle les créatifs culturels. Et demain, encore plus qu’aujourd’hui, ils pourraient être de plus en plus nombreux… Loin de tout parti, de toute église, ils sont acteurs d’une société et entendent bien peser sur elle, prêts avant tout à la rencontre, à la transformation personnelle et collective… En mouvement !

(1) Le projet Interactions TP/TS cherche à explorer, tester et promouvoir les modes de régulation, de coopération, de partage, et d’organisation susceptibles d’agir conjointement pour le développement des sociétés et l’épanouissement des personnes.

(2) L’Alliance internationale de journalistes est un groupe informel composé exclusivement de journalistes et réfléchissant à l’évolution de la profession et notamment à la notion de responsabilité.