L’UNICEF lance un appel d’urgence pour répondre à la catastrophe provoquée par le cyclone Pam au Vanuatu et dans la région du Pacifique Sud
L’UNICEF lance un appel d’urgence pour répondre à
la catastrophe provoquée par le cyclone Pam
au Vanuatu et dans la région du Pacifique Sud
PARIS, le 15 mars 2015 – L’appel lancé par l’UNICEF s’élève à 2 millions de dollars destinés à répondre aux besoins immédiats des enfants et des familles affectés par le cyclone Pam. Ce montant pourrait être révisé à la hausse dans les prochains jours en fonction du résultat des évaluations menées sur le terrain.
Le Vanuatu va avoir besoin d’un soutien massif dans les domaines de l’eau et de l’hygiène, notamment en matière de réservoir d’eau, de comprimés de purification de l’eau, savon et installations sanitaires provisoires.
264 000 personnes vivent dans la région frappée par le cyclone de force 5 qui a frappé le 13 mars et s’est poursuivi sur l’archipel toute la journée du 14 mars.
On estime que la moitié de la population du Vanuatu (132 000 personnes) ont été affectées, dont au moins 54 000 enfants.
Selon Vivien Maidaborn, Directrice générale de l’UNICEF Nouvelle-Zélande, « alors que les communications sont compromises avec un seul relais de téléphonie mobile encore opérationnel à Port-Vila, les informations dont nous disposons nous font estimer que 90 % des habitations de la capitale ont été endommagées ou détruites.
Nous attendons plus de précisions en provenance des zones affectées mais cela ne laisse rien présager de bon pour un grand nombre d’habitations plus éloignées de la capitale dont un grand nombre sont construites à base de matériaux comme du jonc ou de la tôle ondulée, très peu résistants face à des vents forts et des inondations ».
L’UNICEF est sur le terrain, avec des stocks de matériel et du personnel. Les prochains jours seront décisifs quand l’ampleur des dégâts sera mieux connue, mais nous savons d’ores et déjà que :
· Les réserves d’eau et les systèmes de distribution ont pour beaucoup été détruits. Cela augmente le risque d’apparition de maladies liées à l’eau insalubre. L’UNICEF fournira du matériel de purification et de distribution de l’eau, y compris dans les centres d’évacuation installés dans les provinces affectées.
· L’approvisionnement en médicaments et matériel médical sera nécessaire. Les premières informations font état de très nombreuses personnes blessées. L’UNICEF s’apprête donc à acheminer des kits médicaux.
· La rougeole est déjà présente au Vanuatu et tout dommage subi par les systèmes sanitaires et de santé peut être extrêmement grave en matière de risque épidémique. L’UNICEF s’efforce de déployer des cliniques mobiles pour assurer la vaccination des enfants et favoriser la reprise des services de santé.
· Les écoles sont utilisées comme centres d’évacuation pour les populations affectées. L’UNICEF devra donc soutenir l’éducation des enfants, notamment en fournissant des kits scolaires. Les enfants auront également besoin de protection, à travers la mise en place d’espaces dédiés dans les centres d’évacuation.
Alors que le cyclone Pam a ravagé le Vanuatu et les îles Salomon, les décideurs mondiaux et les représentants de la société civile sont réunis à Sendaï (Japon) pour la Conférence mondiale des Nations unies sur la réduction des risques de catastrophes (DRR, Disaster Risk Reduction). Cette réunion internationale est destinée à marquer la volonté internationale de limiter les pertes humaines et les conséquences économiques des crises humanitaires liées à des catastrophes naturelles ou d’origine humaine.
L’augmentation de la fréquence de catastrophes naturelles liées au changement climatique est une menace constante pour les personnes vivant dans des pays comme le Vanuatu. Le cyclone Pam rappelle, de manière aiguë, aux leaders internationaux réunis à Sendaï que les investissements et le soutien aux enfants vivant dans ces régions fragiles sont essentiels.
Vous pouvez aider l’UNICEF à répondre à l’urgence au Vanuatu
en faisant un don sur www.unicef.fr