Initiatives Européennes
Retrouvez ci-dessous les monographies d’initiatives européennes repérées par Place Publique.
Presse Alternative
Italie
AltrEconomia
www.altreconomia.it
Comme l’indique son titre, un journal pour une autre économie, plus juste, sociale et solidaire.
CoRe
www.core.too.it
Initiative de citoyens en réaction contre le monopole de Berlusconi sur les médias italiens, et plus généralement pour une consommation responsable.
Pologne
Zielone Brygady
www.zb.eco.pl
Journal écologiste radical.
Royaume-Uni
INK
www.ink.uk.com
Réseau de distribution pour la presse alternative britannique, INK rassemble environ une centaine de membres.
Alter Europe
www.alter-europe.net
Crée en octobre 2003, ce club de réflexion politique sur l’Europe rassemble des citoyens issus de divers mouvements politiques (PS, MRC, Verts, PRG, etc.) et associatifs (ATTAC, Génération République, UFAL, etc.). Au sein d’Alter Europe, tous ces militants souhaitent mener une réflexion complète et concrète sur un modèle européen ambitieux et respectueux des Nations, et proposer une « alternative à la construction européenne sur la base des principes démocratiques, du respect des nations et de la promotion de leurs acquis sociaux et culturels ». Pour créer un débat sur l’Europe avec des citoyens de toute l’Union, le collectif compte organiser des séminaires et forums citoyens thématiques.
Europe 2020
www.europe2020.org
Europe 2020 a pour objectif d’organiser des débats autour de la construction européenne
Dans un premier temps, l’association a organisé des séminaires sur les réformes institutionnelles européennes, le fonctionnement en réseau de ces institutions, etc. réunissant des experts des institutions européennes. Aujourd’hui, Europe 2020 se concentre davantage sur Euroings, projet visant à fonder la réorgarnisation politique des institutions de l’Union européenne (UE) sur une réorganisation géographique. Il s’agirait de déconcentrer les institutions établies dans des villes excentrées (Luxembourg et Strasbourg notamment) dans des pôles urbains tels que Paris, Londres, la Haye, etc. L’association s’attache également à intéresser le grand public aux questions européennes. Elle a, par exemple, organisé, en juin 2002, le premier vote électronique – 70 000 votants – du premier conseil étudiant européen. L’association met en place, par ailleurs, un « Newropean democracy marathon » soit la tenue de conférences dans 100 villes de 25 pays européens sur le thème « Où va l’Europe ? », l’occasion de faire réagir les citoyens sur un document de travail rédigé par Europe 2020 : « 14 propositions pour une Europe élargie, efficace et démocratique ».
L’association produit également des informations sur l’Europe via plusieurs sites Web dont www.tiesweb.org, site visant à rapprocher les sociétés civiles européenne et américaine. Sur le site www.newropean.org, elle a, par ailleurs, ouvert un observatoire de la société civile européenne qui s’auto-alimente ; on y trouve une liste d’organisations, des agendas, une bourse aux projets, etc.
Enfin, sur son propre site, l’association met à disposition quotidiennement plusieurs revues de presse internationales sur les affaires européennes, les liens entre l’Europe et l’Amérique et les relations entre l’UE et les pays candidats.
Contact : Europe 2020
16 rue Fontaine – 75009 Paris, France
Tél. : 01 48 78 50 44 / Fax : 01 48 78 50 73
Association ARCI
www.arci.it
Fondée à Florence en 1957, ARCI est une association qui œuvre pour la « promotion sociale et civique ». Indépendante de tout mouvement politique et financièrement autonome grâce aux cotisations de ses 1 million d’associés, ARCI compte 6000 « circolos », les cercles, ou associations locales associées. Ces lieux de vie culturelle, associative et de « socialité participative » sont disséminés à travers l’Italie et organisés en 126 comités de ville et 20 comités régionaux.
Les circolos entendent favoriser la démocratie participative et intervenir sur les tensions sociales en Italie, ainsi que proposer des activités culturelles de tous genres. Ils prennent en charge également la production ou la diffusion de films indépendants dans leur centaine de ciné-clubs.
En plus d’œuvrer pour la vie culturelle et des politiques sociales participatives en Italie, ARCI participe à des projets de solidarité Internationale. Ces projets se mettent en place dans le cadre de partenariats avec des associations implantées localement, à Cuba, en Palestine, en ex-Yougoslavie ou au Mozambique, pour ne citer que quelques exemples. ARCI ne donne pas d’argent, mais apporte plutôt une aide technique, son expérience, toujours en concertation avec des associations et institutions locales. L’engagement d’ARCI ne veut être ni un témoignage, ni une action caritative. L’association souhaite plutôt enclencher un processus d’émancipation sociale en faveur de tous les membres de la société qui peinent à se faire entendre.
e-mail : info@arci.it
Non à la démocratie « concombre » !
www.european-referendum.org
Democracy International accuse l’Union Européenne de laisser la bureaucratie l’emporter sur la démocratie. Capable de réglementer jusqu’à la courbe d’un concombre, Bruxelles ne se préoccupe pas assez, selon l’organisation allemande, de la participation des citoyens européens. Democracy International recherche des partenaires dans l’UE pour lancer un référendum pan-européen au sujet d’une constitution commune pour toute l’Union.
e-mail : info@democracy-international.info
Globalise Resistance
www.resist.org.uk
Globalise Resistance est né de la mobilisation provoquée par la tenue du G8 à Gênes en février 2001. Constatant l’intérêt suscité par les débats qu’ils ont alors organisés à travers l’Angleterre, les organisateurs ont décidé de pérenniser le mouvement. Globalise Resistance est aujourd’hui un réseau de militants de tous âges et toutes origines ; il ne défend pas une idéologie particulière. Le groupe rassemble aussi bien des associations que des individus et entend lutter contre la mondialisation libérale, pour la défense de l’environnement, pour les droits de l’homme et contre la guerre, en Afghanistan et en Irak notamment.
Le mouvement, d’après son site Internet, comprend aussi bien des chrétiens défendant l’allégement de la dette des pays pauvres, des écologistes luttant contre les OGM, des syndicalistes combattant les privatisations, et des étudiants réclamant une éducation gratuite pour tous. Globalise Resistance est dirigé par un comité de pilotage élu lors d’une conférence nationale du mouvement, qui se réunit toutes les trois semaines environ. Chaque groupe local a, en outre, son propre comité pour déterminer ses actions locales et faire le lien avec le comité national.
Pour consulter ses actions les plus récentes et à venir :
http://www.resist.org.uk/diary/index.html (site en anglais)
E-mail : office@resist.org.uk
A lire également, dans l’espace jeunes : Portrait de Kevin Tierney, jeune militant écossais membre de Gobalise Resistance.
Rete di Lilliput
www.retelilliput.net
Un réseau pour une économie plus juste, qui compte sur l’efficacité d’une somme de petites actions – lilliputiennes – de citoyens seuls ou en groupe, contre les lois mastodontesques du marché et du profit. Le réseau espère, grâce à des initiatives communes et la collaboration entre citoyens » arrêter la machine mondiale avec des grains de sable « . Leur combat actuel : s’opposer aux choix économiques inéquitables qui portent atteinte à la démocratie et à la Nature. Leurs armes : des actions non-violentes, l’information, la dénonciation, le boycott et l’expérimentation d’économies et de modes de vie alternatifs.
Oneworld.net
www.oneworld.net
Oneworld.net fut créé en 1995 à l’initiative d’une petite association caritative anglaise, OWBT (OneWorld Broadcasting Trust, ou Fondation de Diffusion OneWorld). Ce réseau a pour principe de promouvoir les droits de l’homme et le développement durable. Il est aujourd’hui composé de 11 centres Oneworld à travers le monde, en Zambie, en Autriche, au Canada, aux Pays Bas, en Finlande, en Italie (Unimondo), au Costa Rica, en Inde et en Espagne. Unimondo collabore actuellement à l’élaboration d’un Oneworld dans les Balkans (radiosee).
Oneworld compte plus de 1250 partenaires, tous engagés dans la lutte en faveur des droits de l’homme et du développement durable. Il s’efforce de sensibiliser, créer des débats, encourager la participation autour de ces questions. Tous les participants respectent un même code éditorial, basé sur le principe suivant : » Tout media comporte un message : tout communicant contient des valeurs « .
Par sa taille le réseau Oneworld est une vaste banque d’informations issues de sources variées, avec des » chaînes » thématiques (SIDA, dette, éducation, médias, etc.) et utilisant divers supports (texte, photos, vidéo, radio). L’Information est disponible en plusieurs langues – mais pas encore en français, en l’absence d’un Oneworld local.
Esperanto
www.esperanto.net
Hall des associations, dans la Fortessa da Basso florentine qui accueille le Forum Social Européen. Deux petits messieurs joufflus comme des gnomes du Père Noël m’accueillent le sourire en coin. Se pose la question inévitable dans tout rassemblement international : parlez-vous anglais, ou français… espagnol ? Le premier, Italien, tente un peu de français. Le deuxième, Belge, prend le relais, ravi de parler anglais, qu’il a appris lors de la seconde guerre mondiale, jeune soldat envoyé en Angleterre. Il explique, en anglais, en quoi l’esperanto est une solution miracle à l’échelle internationale. C’est avant tout une langue neutre, créée il y a un siècle à partir de langues latines et germaniques, par le professeur polonais Ludwig Zamenhof. Son but : permettre à des personnes d’origines diverses (surtout européennes) de communiquer dans une langue commune. L’esperanto serait une langue » non-dominatrice « , contrairement à l’anglais. En effet, d’après les espérantistes, les personnes anglophones de naissance ont un avantage considérable sur des personnes non-anglophones, qui doivent, elles, consacrer du temps et de l’énergie à apprendre cette langue. Grâce à l’esperanto, tout le monde pourrait être à égalité. Son usage n’impliquerait pas la moindre domination culturelle, ni par extension, de domination économique. Facteur de démocratie et d’égalité, l’esperanto permettrait, de surcroît et plus prosaïquement, de faire des économies considérables au sein des grandes institutions internationales comme l’ONU ou l’OMS qui consacrent une grosse part leur budget à la traduction et aux interprètes.
Les espérantistes forment une petite communauté à travers le monde, organisent des séminaires internationaux en esperanto, et s’accueillent les uns les autres aux quatre coins de la planète. Dans ce projet séduisant, régulièrement redécouvert, la langue recouvre ici une portée politique et utopiste, plus que simplement fonctionnelle.