Exigeons la libération des militants de Greenpeace emprisonnés en Russie
Le Collectif Roosevelt apporte tout son soutien aux 30 militants de Greenpeace arrêtés la semaine dernière par les autorités russes alors qu’ils protestaient contre les forages en Arctique et demande leur libération immédiate.
Plus de 500.000 personnes ont rejoint l’appel lancé par Greenpeace International en quelques jours. Vous aussi, exigez la libération de ces militants en écrivant à l’Ambassade de Russie sur le site de Greenpeace France.
Cliquez ici pour demander la libération des activistes
A Paris, RDV ce vendredi 27 septembre à 15h devant l’Ambassade de Russie, 40-50 rue de Lannes dans le 16e arrondissement pour soutenir les militants de Greenpeace.
Rappel des faits
Le 18 septembre au matin, deux activistes de Greenpeace International ont été arrêtés alors qu’ils protestaient contre les projets de forages en Arctique sur une plateforme de Gazprom, la Prirazlomnaya, en mer de Pechora. Ils ont été détenus sur un bateau des autorités russes pendant une nuit, sans que les charges retenues ne soient clairement énoncées, et sans représentant légal.
Le lendemain, 19 septembre, la garde russe a, de manière totalement illégale, abordé le navire de Greenpeace, l’Arctic Sunrise, alors qu’il se trouvait en dehors des eaux territoriales russes et a arrêté 30 membres d’équipage, sous la menace d’armes à feu. Accusés de piraterie, les 30 sont actuellement détenus par les autorités russes et encourent des peines pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison.
Urgence climatique
Alors que le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) rend aujourd’hui son cinquième rapport dans lequel il pousse un nouveau cri d’alarme face à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre résultant de l’activité humaine, il est plus qu’urgent de mettre un terme aux activités de forage en Arctique et sur le reste de la planète et d’engager une véritable transition écologique sous peine de voir la situation s’aggraver davantage dans les années à venir. (Lire aussi : Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. 24 personnalités appellent à Alternatiba)
Dans ce contexte, la réaction des autorités russes face à une action non-violente et citoyenne ne peut être acceptée. Surtout, elle révèle une volonté de réduire au silence toute tentative de protestation visant à mettre au cœur du débat un sujet aussi capital que le dérèglement climatique.