Est-ce ainsi que les formes vivent ?
Combien d’associations
fleurissent chaque jour
dans nos quartiers, dans nos villages ?
Combien de ces projets associatifs
qui semblent des PACS
tellement le collectif se résume trop souvent à deux personnes…
qui vivent ensemble autant le projet
que parfois même le reste de leur vie ?
C’est la main sur le cœur
que d’aucuns s’engagent aujourd’hui
à refaire le monde
quasiment seul(e)(s)
dans la démesure d’un nouvel individualisme,
un cocooning associatif
qui se condamne à n’avoir de moyens
que ceux mêmes que d’autres peinent aussi à trouver
tout à côté, pareillement engagés
pour se sentir utiles et vivants
Des ouvertures au Monde
remarquables
pourtant vécues comme replis
tellement, tellement
elles sont occultées par de trop gros espoirs
qui faute de partage
éparpillent autant les causes
que les actes.
Mais, sans partager
ni mutualiser
ni se tourner vers d’autres ancrés dans cette même histoire depuis plus
longtemps
ne pouvons-nous d’ici
déjà
prédire à ces ami(e)s
quelque bien inutile et terminal naufrage ?