Confédération Française de l’Encadrement – CGC (Confédération générale des cadres)
– Personne contactée : Michel Ciesiolka, service presse.
Mail : presse@cfe-cgc.fr
Chiffres clé :
Nombre d’adhérents : 130 000 à 140 000.
Montant de la cotisation : le montant de la cotisation est fixé par chaque syndicat, selon la branche professionnelle. « Des cadres d’entreprise agro-alimentaire se verront attribuer, par exemple, un niveau de cotisation différent que des cadres travaillant dans l’industrie aéronautique », explique Michel Ciesiolka. Chaque syndicat reverse une partie de ses revenus à la confédération. La CFE-CGC a obtenu 7,02 % des voix aux élections prud’homales de 2002. C’est, chez les cadres, le second syndicat derrière la CFDT en termes de voix.
Un peu d’histoire :
La Confédération générale des cadres est née en 1944, à la libération, à l’initiative de quelques dizaines de cadres qui ne parvenaient pas à se faire représenter par les syndicats existants. En 1981, elle est devenue la Confédération Française de l’Encadrement – CGC pour « élargir » et indiquer que la structure concerne l’ensemble des salariés en charge d’une mission d’encadrement.
Michel Ciesiolka définit le terme cadre comme suit : « celui qui peut faire état d’un niveau de compétences, de formation et d’animation supérieur à celui d’un employé, et qui engage au-delà de sa responsabilité ». Un cadre prendra, ainsi, des décisions qui concernent toute l’entreprise, et seront assumées par celle-ci.
Conditions d’adhésion :
Etre cadre n’est pas une condition d’adhésion. Selon M. Ciesiolka, des salariés non-cadres adhèrent parfois à la CFE-CGC, car ils se retrouvent dans les valeurs de ce syndicat. Des chômeurs peuvent également adhérer, pour les mêmes raisons, mais il n’y a pas de syndicat spécifique aux chômeurs. En revanche, une branche a été créée pour les retraités, à laquelle adhèrent notamment les membres actifs du syndicat, une fois à la retraite.
Droits et devoirs du syndiqué :
Les syndiqués sont sollicités mais non contraints à participer, indique Michel Ciesiolka. Leurs seuls devoirs : cotiser et « véhiculer les valeurs, idées et propositions de la confédération ». Selon M.Ciesiolka, les adhérents attendent surtout des services et des droits de leur syndicat. Ainsi, la CFE-GCG propose à tous ses membres diverses aides et services de conseil en matière de fiscalité, droit, logement, défense des consommateurs, et même un service d’aide psychologique pour les travailleurs souffrant de stress et/ou de harcèlement moral.
Valeurs défendues :
La CFE-CGC veut se situer au juste milieu, entre la compétitivité économique de l’entreprise et l’importance des personnes qui la font vivre. Le fil rouge de la confédération : « prendre en compte ce qui est bon ou mauvais pour les hommes et les femmes qui travaillent dans l’entreprise ».
Rapport au politique :
La CFE-CGC est indépendante de tout parti politique. Elle n’est rattachée « ni à une doctrine, ni à une idéologie, ni à une religion », insiste Michel Ciesiolka.
Combats du moment :
La confédération mène plusieurs combats actuellement. Parmi ceux-ci, M. Ciesiolka cite la lutte contre la « loi de la démocratie sociale ». Celle-ci, explique-t-il, permettrait à l’entreprise d’être prioritaire par rapport à toute la branche d’activité. En clair, jusqu’ici un accord signé avec le gouvernement vaut pour toute la branche d’activité qu’elle concerne. Cette loi de « démocratie sociale » permettrait à une entreprise de ne pas appliquer une décision qu’elle aurait pourtant actée, arguant de ses intérêts individuels.
Autres combats : défense de la parité et du handicap en entreprise. La CFE-GCG revendique également la présence des cadres aux conseils d’administration des entreprises, ce qui n’est pas encore admis. Enfin, la fiscalité est un autre grand thème de lutte pour la confédération des cadres.
Contact :
59 rue du Rocher – 75008 Paris
Tél. : 01 55 30 12 12
Site : www.cfecgc.org