Biocarburants, cinq questions qui dérangent:
Affament-ils le monde ? Sont-ils une énergie propre ? Aggravent-ils la déforestation ? Sont-ils viables économiquement ? La seconde génération est-elle prête ?
« Tsunami silencieux », « insécurité alimentaire grandissante »… Les mots ne manquent pas pour décrire le désastre humanitaire que nous sommes en train de vivre.
Devant la multiplication croissante des émeutes de la faim, le monde s’inquiète et les organisations internationales tirent la sonnette d’alarme : cette crise pourrait avoir des conséquences aussi grave qu’une guerre…
D’abord présenté comme l’arme suprême contre les émissions de gaz à effet de serre, le biocarburant est aujourd’hui tenu responsable de tous les maux de la planète : flambée du cours des matières premières agricoles, déforestation, crise alimentaire…
Considéré il y a peu comme un complément rêvé et « propre » du pétrole pour les transports, le biocarburant aurait même des conséquences dangereuses sur l’environnement. Ne serait-il qu’une énorme arnaque technique, environnementale et humaine ?
Faut-il alors abandonner sans tarder l’agrocarburant – appelé ainsi par les écologistes purs et durs – pour protéger la planète et faire reculer la famine à nouveau menaçante ? Ou doit-on attendre que les biocarburants de la deuxième génération, produits à base de denrées non-alimentaires et de déchets des cultures soient efficaces ?
À l’heure où le débat fait rage, « Les Biocarburants : cinq questions qui dérangent » est un ouvrage qui nous concerne tous. Il réfléchit sur un sujet majeur de ce début du XXIe siècle qui touche à trois domaines-clés inséparables : l’énergie, l’agriculture et l’environnement.