Pour la première fois depuis 1966, le monde argentin de la science dans son ensemble s’est prononcé contre la politique d’un gouvernement. Cela n’est pas survenu depuis la « Nuit des Longs Bâtons », en 1966, sous la terrible la dictature du Général Juan Carlos Ongania. Sept mille scientifiques et tous les organismes de ce secteur ont critiqué de façon très dure les politiques du gouvernement Macri envers la science.
Aujourd’hui près de 10 milliards d’euros, soit un demi-point de PIB, sont consacrés en France au soutien à l’innovation par les différents acteurs publics : État, collectivités territoriales et Europe. Si l’effort financier est considérable, il ne faut pas oublier que le choix et le calibrage des instruments des politiques d’innovation sont également des facteurs essentiels de l’efficacité de ce soutien.
La commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI), présidée par Jean Pisani-Ferry a pour mission d’améliorer l’efficacité et l’efficience des politiques d’innovation. Elle présente aujourd’hui la première étape de son travail : un état des lieux des dispositifs existants.
Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
Les temps ont bien changé. Après des années « d’apostolat » destinées à faire valoir avec plus ou moins de succès l’utilité des technologies de l’information pour préserver la compétitivité et la productivité d’un secteur tertiaire en pleine ébullition, ces technologies sont désormais largement diffusées dans l’ensemble de la société. Pas une revue, une émission, un diner qui puisse échapper au sujet, à l’objet technologique, ses applications et ses implications.
Le 19 juin, la Fondation Inamori a annoncé le nom des trois lauréats du Prix de Kyoto 2015 pour leurs contributions respectives dans les domaines des technologies avancées, des sciences fondamentales et des arts et philosophie. Les lauréats sont Toyoki Kunitake, chimiste et président de la Fondation Kitakyushu pour le progrès industriel, scientifique et technique, Michel Mayor, astrophysicien et professeur émérite de l’Université de Genève, et John Neumeier, chorégraphe américain et directeur du Ballet de Hambourg.
Les innovations soumises aux entreprises sont le fait de métissage d’idées, de savoirs, d’expériences ou de transferts technologiques qui ont tous pour dénominateur commun d’être sortis du cerveau d’un nombre croissant d’individus collaborant ensemble. Ce saut créatif dépend moins de la connaissance acquise que de la capacité à poser en permanence sur le monde qui nous entoure un regard de curiosité et de questionnement permanent.
Quelques rappels s’imposent. L’économie immatérielle, c’est-à-dire du « savoir », des connaissances, de l’expertise, existait bien avant qu’on invente la numérisation du réel. Ce qui signifie que numérique ou pas, si vous n’avez rien à vendre en termes de compétences, d’expertises spécifiques, donc de valeur ajoutée, vous n’irez pas bien loin. Ensuite, on ne peut pas non plus parler d’économie numérique en ignorants les enjeux logistiques qui y sont associés.
Les objets constituant « l’Internet des objets », qualifiés de « connectés », « communicants » ou « intelligents », pourraient être entre 50 et 80 milliards dans le monde d’ici 2020.
Quand on pense vieillissement, on ne pense pas immédiatement à l’ innovation. Le vieillissement, il est vrai, semble étranger à l’attrait du nouveau. Et pourtant ! La Silver économie est un des champs de l’économie où le vieux et le neuf sont amenés à vivre ensemble pendant longtemps.
L’Association Pasc@line et la SIF- Société Informatique de France ont réuni récemment des dirigeants de grandes écoles, universitaires, chercheurs, chefs d’entreprise et responsables politiques afin d’apporter leurs réflexions sur les moyens de développer l’innovation dans les formations du supérieur. Selon un Rapport de l’Observatoire Pasc@line 2014 ( www.assopascaline.fr) «L’enseignement doit évoluer pour mieux encourager la créativité, l’innovation et la capacité à piloter les transformations des organisations.»
Après la chambre d’agriculture de la Somme qui s’est équipée il y a quelques mois, Jean Baptiste Bruggeman est le premier céréalier français à acheter un Agridrone Airinov. Le seul système clef en main, drone et capteur, développé pour l’agriculture séduit de nombreux utilisateurs. Exploitant dans l’Aube depuis plus de 30 ans, Jean-Baptiste Bruggeman a décidé d’investir dans la technologie d’Airinov. Il avait tout d’abord testé la prestation de préconisation azote sur ses champs de colza pendant deux campagnes. Il raconte : «J’ai été impressionné par la précision des relevés réalisés par le drone. Suite à ces tests, j’ai décidé cette année d’utiliser le service pour l’ensemble de mes parcelles de colza. J’ai également testé le service sur le blé.».
Témoignage du premier agriculteur équipé d’un Agridrone
Du 13 au 14 juillet 16 jeunes lycéens du programme de la Science Académie de l’association Paris Montagne vont rencontrer des chercheurs de 5 laboratoires (CIRB, LPTMS, ISIR, OBSPM, ISC_PIF) et se former à la médiation scientifique.
Selon une étude Cisco, les Français sont toujours plus connectés. La vidéo représentera près de 80% du trafic Internet en France d’ici 2018.
En 2018, le nombre d’objets connectés par habitant sera presque multiplié par deux. Près de 445 millions d’appareils seront connectés en France d’ici 2018
Le leader mondial des technologies de l’information, Cisco dévoile les derniers résultats de son étude annuelle Visual Networking Index 2013-2018.
Plus que jamais, les questions sociétales soulèvent nombre d’inquiétudes. Quand on parle d’avenir, les nuages sombres s’amoncellent : la fonte de la banquise, la pollution des grandes métropoles, les épuisements de nos ressources…. Qu’il s’agisse du réchauffement climatique, des énergies de demain, des menaces faites à la biodiversité…la question du progrès est malmenée. Les progrès de la santé, du bien être, de l’éducation, semblent passer au second plan, quand ils ne sont pas soupçonnés d’effets pervers. Les mots « catastrophes, menaces, incertitudes, font désormais partie du vocabulaire courant de notre société quand elle décline le mot progrès. Pourtant que de bienfaits la science a apporté.
L’émergence exponentielle et la rencontre des nanotechnologies, biotechnologies, des technologies de l’information ou encore cognitives ouvrent des portes à de nouvelles possibilités d’intervention sur le corps et le cerveau humain. Pour déterminer les enjeux, le Conseil de l’Europe s’est engagé dans une réflexion sur ces évolutions. Il a publié le 22 avril 2014 une première étude réalisée par le * Rathenau Instituut (Pays-Bas) qui passe en revue les aspects scientifiques les plus pertinents.