Le compte à rebours présidentiel a commencé. Il oscille, à en lire les médias, entre inflation de promesses et flou programmatique. L’essentiel est pourtant ailleurs.
Note de presentation du rapport 2015 de l’OCQD
Le soir du 5 novembre 2015, l’Observatoire citoyen de la qualité démocratique (OCQD) participait, en tant que « finaliste », à la remise du prix de la démocratie, attribué par l’Institut Marc Sangnier au Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (GENEPI). Le jury, en retenant l’OCQD parmi les finalistes, a marqué la qualité du travail accompli, concrétisé par les rapports 2013 et 2014, et confirmé l’intérêt de cette contribution à l’amélioration de la démocratie dans notre pays : relever les forces et les faiblesses de notre vie démocratique, observer comment sont préparées les élections et ce que signifient leurs résultats, suivre la manière dont sont conduites certaines réformes, s’interroger sur le rôle des médias, mettre en évidence la vitalité et la créativité démocratiques de la société civile sans cacher ses difficultés, c’est prendre le recul suffisant pour tirer les leçons des faits advenus au cours d’une année et ainsi préparer l’avenir politique de notre pays.
Le principe de la neutralité du Net est assez simple : les flux de données naviguant sur Internet devraient bénéficier d’un traitement équitable qui n’aboutisse à aucune discrimination. Cependant, la définition précise – voire le bien-fondé – de ce principe fait débat entre les acteurs impliqués : ceux qui produisent les contenus numériques, et ceux qui les transportent jusqu’aux utilisateurs. À tel point que le droit est appelé à trancher. Ceci implique de définir de façon rigoureuse le principe de neutralité (qu’est-ce qu’un « flux », de quelle équité parle-t-on ?) afin d’imposer – ou pas – son respect, au moins au sein des pays membres de l’Union européenne.
Dans un premier article, nous nous sommes demandé comment définir la neutralité du Net, et pourquoi il est nécessaire de la protéger. Allons plus loin. En raison de la complexité de l’écosystème de l’Internet, certains gros acteurs pourraient passer outre ces principes fondamentaux sans déroger à la définition de neutralité. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Appelons-le Joseph ! Joseph ? Un mélange de Rouletabille et de… Philippe Merlant. Philippe Merlant est journaliste et acteur. Pendant deux heures, sur l’estrade du théâtre de la Contrescarpe, fort de ses 40 ans d’expérience de la presse et de journaliste engagé, il nous fait participer à une aventure mi-policière, mi-intellectuelle, rondement menée, avec la complicité de Joseph Rouletabille, le petit reporter du journal L’Epoque, habile et méthodique, capable de trouver « le bon bout de la raison ». Joseph s’interroge : Pourquoi les journalistes sont souvent du côté des pouvoirs ? Comment expliquer ce mystère de la défiance des publics dans le travail des journalistes ? Quelles sont les solutions pour regagner la confiance ?
A l’heure où des milliers de réfugiés affluent dans toute l’Europe, la mobilisation des associations et fondations pour la prise en charge des missions de caractère sociétal est plus que jamais d’actualité. Dans un environnement marqué par le doute, les enseignements de la 8ème édition du Baromètre 2015 de la confiance sont d’autant plus intéressants : près d’1 Français sur 2 fait davantage confiance aux associations qu’à l’Etat pour prendre en charge un champ de plus en plus large de missions d’intérêt collectif.
A l’automne 2008, je regrettais la surenchère des représentants des ayants
droits intéressés à une répression forte du piratage. Prenant l’opinion publique et les acteurs politiques à témoin, ils n’annonçaient pas moins que la mort de leurs métiers.
Quelques rappels s’imposent. L’économie immatérielle, c’est-à-dire du « savoir », des connaissances, de l’expertise, existait bien avant qu’on invente la numérisation du réel. Ce qui signifie que numérique ou pas, si vous n’avez rien à vendre en termes de compétences, d’expertises spécifiques, donc de valeur ajoutée, vous n’irez pas bien loin. Ensuite, on ne peut pas non plus parler d’économie numérique en ignorants les enjeux logistiques qui y sont associés.
Selon une étude exclusive OpinionWay / Restlet, « Les français et les objets connectés », démontre que plus de 52% des Français ont besoin d’accéder en permanence à leurs applications et services en ligne principalement pour lire leurs mails personnels (80%), consulter l’actualité (44%) ou la météo (40%).
Dans le cadre de la consultation sur la possible évolution du statut d’Information politique et générale (IPG), le Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil) a adressé au président de la Commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP), Jean-François Mary une contribution exprimant ses positions.
La revue Les Périphériques vous parlent, Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, et l’association Adéquations organisent le séminaire « L’alerte devant la loi et la justice, nos droits pour protéger […]
Chaque année, le baromètre La Croix-TNS Sofres confirme le peu de crédit que les Français accordent aux journaux, radios et télés : environ la moitié des personnes interrogées estime que les choses ne se passent pas vraiment comme ces médias le leur racontent. Et trois sur cinq pensent que les journalistes ne sont pas indépendants des pouvoirs politique et
économique. Un fossé de défiance s’est creusé entre médias et citoyens.