Note de presentation du rapport 2015 de l’OCQD
Le soir du 5 novembre 2015, l’Observatoire citoyen de la qualité démocratique (OCQD) participait, en tant que « finaliste », à la remise du prix de la démocratie, attribué par l’Institut Marc Sangnier au Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées (GENEPI). Le jury, en retenant l’OCQD parmi les finalistes, a marqué la qualité du travail accompli, concrétisé par les rapports 2013 et 2014, et confirmé l’intérêt de cette contribution à l’amélioration de la démocratie dans notre pays : relever les forces et les faiblesses de notre vie démocratique, observer comment sont préparées les élections et ce que signifient leurs résultats, suivre la manière dont sont conduites certaines réformes, s’interroger sur le rôle des médias, mettre en évidence la vitalité et la créativité démocratiques de la société civile sans cacher ses difficultés, c’est prendre le recul suffisant pour tirer les leçons des faits advenus au cours d’une année et ainsi préparer l’avenir politique de notre pays.
Aujourd’hui près de 10 milliards d’euros, soit un demi-point de PIB, sont consacrés en France au soutien à l’innovation par les différents acteurs publics : État, collectivités territoriales et Europe. Si l’effort financier est considérable, il ne faut pas oublier que le choix et le calibrage des instruments des politiques d’innovation sont également des facteurs essentiels de l’efficacité de ce soutien.
La commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI), présidée par Jean Pisani-Ferry a pour mission d’améliorer l’efficacité et l’efficience des politiques d’innovation. Elle présente aujourd’hui la première étape de son travail : un état des lieux des dispositifs existants.
L’exécutif prévoit de lancer, début février, une procédure de révision constitutionnelle. Celle-ci portera essentiellement sur deux sujets, l’état d’urgence et la déchéance de la nationalité, auxquels est venue s’ajouter très récemment la réforme du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Durant l’année 2015, 11 128 personnes se sont faites évacuées de force par les autorités de 111 lieux de vie. 410 personnes ont dû quitter cinq lieux de vie faisant suite à un incendie. Ces chiffres indiquent que 60 % des personnes recensées occupant des bidonvilles ont été évacuées de force durant l’année 2015, dont la moitié durant les mois de l’été.
Le principe de la neutralité du Net est assez simple : les flux de données naviguant sur Internet devraient bénéficier d’un traitement équitable qui n’aboutisse à aucune discrimination. Cependant, la définition précise – voire le bien-fondé – de ce principe fait débat entre les acteurs impliqués : ceux qui produisent les contenus numériques, et ceux qui les transportent jusqu’aux utilisateurs. À tel point que le droit est appelé à trancher. Ceci implique de définir de façon rigoureuse le principe de neutralité (qu’est-ce qu’un « flux », de quelle équité parle-t-on ?) afin d’imposer – ou pas – son respect, au moins au sein des pays membres de l’Union européenne.
Dans un premier article, nous nous sommes demandé comment définir la neutralité du Net, et pourquoi il est nécessaire de la protéger. Allons plus loin. En raison de la complexité de l’écosystème de l’Internet, certains gros acteurs pourraient passer outre ces principes fondamentaux sans déroger à la définition de neutralité. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
Un récent dossier du COR dont nous publions ici la synthèse met en évidence quatre thématiques montantes dans la vie des retraités: le niveau de vie des retraités selon qu’ils vivent ou non en couple; le profil de niveau de vie au long du cycle de vie, compte tenu de l’âge des parents lorsque leurs enfants cessent d’être à charge ; les héritages, donations et aides financières entre parents et enfants ; enfin, l’opinion des retraités sur leur aisance financière et sur leur satisfaction dans la vie.
Appelons-le Joseph ! Joseph ? Un mélange de Rouletabille et de… Philippe Merlant. Philippe Merlant est journaliste et acteur. Pendant deux heures, sur l’estrade du théâtre de la Contrescarpe, fort de ses 40 ans d’expérience de la presse et de journaliste engagé, il nous fait participer à une aventure mi-policière, mi-intellectuelle, rondement menée, avec la complicité de Joseph Rouletabille, le petit reporter du journal L’Epoque, habile et méthodique, capable de trouver « le bon bout de la raison ». Joseph s’interroge : Pourquoi les journalistes sont souvent du côté des pouvoirs ? Comment expliquer ce mystère de la défiance des publics dans le travail des journalistes ? Quelles sont les solutions pour regagner la confiance ?
Le département de naissance d’un individu joue fortement sur l’ascension sociale des enfants d’origine populaire. France Stratégie souligne que l’éducation, en particulier l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur, est lui aussi une variable clé pour augmenter les chances d’ascension sociale.
Selon les résultats de la 3ème enquête annuelle menée par l’association d’intérêt général Promotelec, avec l’Institut Ipsos » Les Français et la domotique « *, pour 58% des propriétaires, l’avenir est à la maison automatisée
Avenir professionnel bouché, accès difficile au logement, déclassement social, dévalorisation des diplômes, un avenir opaque, les difficultés concrètes des jeunes s’accumulent… Les jeunes générations sont fortement marquées par le marasme socio-économique. A cela s’ajoute la dette économique des générations précédentes qu’il faudra payer et les problèmes du réchauffement climatique qu’ils auront à gérer au premier chef.
On parle de génération sacrifiée. .
Les temps ont bien changé. Après des années « d’apostolat » destinées à faire valoir avec plus ou moins de succès l’utilité des technologies de l’information pour préserver la compétitivité et la productivité d’un secteur tertiaire en pleine ébullition, ces technologies sont désormais largement diffusées dans l’ensemble de la société. Pas une revue, une émission, un diner qui puisse échapper au sujet, à l’objet technologique, ses applications et ses implications.
A l’heure où des milliers de réfugiés affluent dans toute l’Europe, la mobilisation des associations et fondations pour la prise en charge des missions de caractère sociétal est plus que jamais d’actualité. Dans un environnement marqué par le doute, les enseignements de la 8ème édition du Baromètre 2015 de la confiance sont d’autant plus intéressants : près d’1 Français sur 2 fait davantage confiance aux associations qu’à l’Etat pour prendre en charge un champ de plus en plus large de missions d’intérêt collectif.