Alors que 75 Etats ont remis leur copie, la question de la relation entre territoires et entreprises apparaît comme centrale pour la définition d’un schéma global de transition vers une économie bas carbone.
A quelques semaines de la COP 22 qui vise à concrétiser engagements pris et changements à adopter par la communauté internationale et tous les acteurs de la société en matière de changements climatiques, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a souhaité mettre en avant un enjeu figurant désormais dans le préambule de l’Accord de Paris, celui de « justice climatique ».
Selon un Sondage Odoxa pour SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, 6 Français sur 10 se disent mal informés sur la question de l’accès à l’eau potable alors qu’ils sont 95% à la juger essentielle. En moyenne, les personnes interrogées sous-estiment les ravages de l’eau insalubre et pensent n’utiliser que 50 litres d’eau par jour contre 200 en réalité.
Le nombre et l’ampleur des manifestations ayant eu lieu en marge de la COP 21 l’ont encore démontré, les Français sont très attachés au respect de l’environnement, au refus du gâchis et à toutes les actions individuelles menées pour le bien collectif. Tant d’actions majeures et visibles qui sont également soutenues par des actes locaux plus modestes mais tout aussi importants pour la planète. C’est tout l’enjeu de Fripnart : un concept innovant de collecte/vente de vêtements d’occasion et neufs.
Oublier le fiasco de Copenhague où en 2009 les pays de l’ONU avaient échoué à s’engager sur un accord-climat devant prendre la suite en 2012 de l’accord de Kyoto (1997) sur la réduction des gaz à effet de serre. Cet objectif a été atteint au Bourget le 12 décembre à l’issue de la COP 21. Il suffisait de voir l’émotion de l’ensemble des participants après douze jours de tractations acharnées et de nuits blanches pour mesurer le soulagement des 195 pays participants.
Dans une étude rédigée en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung et l’Institute of Public Affairs de Pologne à paraître lundi 23 novembre simultanément en France, Allemagne et Pologne, et intitulée » Quelle ambition pour l’Union de l’énergie ? Un projet politique à la croisée des chemins », Terra Nova analyse les conditions nécessaires à la relance de l’idée d’une Union de l’énergie, et formule des propositions pour rendre ce projet réaliste mais non moins ambitieux. Voici une synthèse de ces propositions
Le 30 novembre, s’ouvre pour deux semaines la 21e conférence des Nations unies sur le climat, qui réunira 195 Etats pendant deux semaines à Paris, sur le site du Bourget. Objectif : adopter un accord universel, ambitieux et contraignant qui organisera la lutte mondiale contre les changements climatiques à partir de 2020.
La longue nuit polaire, le craquement des glaces, la solitude, le froid du blizzard et les icebergs tranchants…
Restés longtemps inexplorés, les pôles sont devenus en un demi-siècle une véritable « terra scientifica ». Ces énormes réserves de froid que Paul-Emile Victor qualifiait de « déserts absolus » ont une influence prépondérante sur l’ensemble du globe. Ce qui attire les chercheurs ? Certes, il y a la beauté des aurores boréales, avec ses voiles mouvants de lueurs entre le bleu-vert et le jaune, sur fond de ciel sombre, chargé de particules électrifiées et de gaz raréfié. Mais bien sûr, ce n’est pas seulement de sensations qu’il s’agit.
A quelques semaines de la COP21, 200 signataires, dont Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, 71 auteurs principaux du Giec et le prix Nobel d’économie Kenneth Arrow, appellent à un « moment de vérité. Selon eux, il faut reconnaître « la valeur économique et sociale des actions de réduction du CO2 » et l’intégrer dans diverses initiatives.
Dans une lettre envoyée à Emmanuel Macron, l’association HOP réclame la publication des rapports sur l’obsolescence programmée. Alertés par HOP, plusieurs Sénateurs ont, d’ores et déjà, demandé les documents par le biais de questions écrites adressées au Gouvernement.
En 2015, 66% des consommateurs dans le monde se déclarent prêts à payer plus cher pour des produits issus d’entreprises engagées dans le développement durable (contre 55% en 2014). Une attente particulièrement forte au sein de la génération Y (21-34 ans) où ce pourcentage atteint 73%.
Alors que l’Union Européenne a annoncé un durcissement de ses objectifs en faveur du climat, que le nombre d’accords climatiques est sans précédent et que le nombre de pays engagés pour la COP21 ne cesse de grandir (aujourd’hui 75 Etats ont remis leur copie), la question de la relation entre territoires et entreprises apparaît comme centrale pour la définition d’un schéma global de transition vers une économie bas carbone.
Acted, Action contre la Faim, Amel, CARE France, la Croix-Rouge française, GNDR et Handicap International s’inquiètent des conséquences sévères du dérèglement climatique qui amplifie les crises humanitaires. Rejointes par 20 associations, elles co-signent une lettre ouverte.
En décembre 2015, la France accueille à Paris la conférence des Nations Unies sur le climat, dite « COP 21 ». Cet événement est capital car la planète vit désormais à crédit sur le compte de l’environnement. Et les conséquences prévisibles sont incommensurables. Les associations se mobilisent pour exiger des mesures solides