Positif ! En cette rentrée de septembre, le mot est dans tous les esprits. Qu’il s’agisse du mouvement pour l’économie positive avec la publication du « Positive Book » (à l’initiative de PlaNet Finance, publié par Publishing). Ou du Forum Mondial Convergences qui se tient à Paris du 17 au 19 septembre. Ou des idées développées par Thierry Janssen qui avance qu’« au lieu de ne voir en l’être humain que des manques et des défauts, il paraît urgent de rappeler que nous sommes les détenteurs d’un potentiel extrêmement positif. (« Une autre manière de parler du bonheur et de la bonne santé ». Editions Les Liens qui Libèrent, 2011). Ou encore de la poussée optimiste incarnée par le mouvement de la « VieShare » et de la « Co-révolution » décrit par Anne Sophie Novel ou Antonin Leonard. Jusqu’à l’optimisme affiché du Président François Hollande.
Encore méconnu, l’enjeu de l’open data annonce l’économie du post numérique. La créativité citoyenne a un énorme rôle à jouer en la matière. Encore faut-il que la puissance publique et les entreprises mettent en place les plateformes permettant à cette intelligence collective de devenir un paradigme économique salutaire
Faute de comprendre les changements radicaux qui interviennent dans la société et par incapacité de prendre la mesure de l’ampleur des initiatives économiques de la société civile et des innovations sociales, le projet politique de l’équipe au pouvoir manque de souffle. Il est urgent maintenant de fixer des horizons qui ne soient pas seulement des décisions comptables mais qui reposent sur un changement de paradigme économique.
Jamais les gouvernements n’ont été plus décidés à combattre la fraude fiscale. Et si cette mobilisation pouvait rendre l’espoir et redonner au politique la noblesse de sa fonction ?
Et si la transparence était le meilleur moteur pour surmonter la crise? Et si l’économie retrouvée pouvait calmer les ardeurs intégristes des nostalgiques du passé ?
Contre l’austérité, osons une révolution fiscale pour relancer l’économie !
En période de crise, en l’absence de dynamique politique, la fiscalité est le nerf de la guerre pour renflouer les caisses. Quelques décisions bien ciblées peuvent ainsi permettre d’épargner aux peuples les affres d’une austérité contre-productive. A condition que les gouvernements fassent preuve de courage et d’union.
Au show des « visibles » qui peuplent les écrans dans le souci éternel de leur image, nous préférons le théâtre des « invisibles » qui, dans l’action quotidienne et discrète, sont les acteurs du changement . Artistes, chercheurs, associatifs, innovateurs enracinés dans l’univers du logiciel libre, à vos marques….
» Nous ressentons tous le besoin d’une vision politique qui aide à organiser l’effort collectif pour sortir de nos crises. Ce que, avec Patrick Viveret, nous appelons la vision transformatrice, qui s’articule avec les résistances créatrices et les expérimentations anticipatrices. Pour dépasser nos conservatismes et nos repliements sur nos intérêts à courte vue, nous cherchons à inscrire nos efforts de changement dans une vision qui apporte à la société la cohésion dynamique dont elle a un urgent besoin.
A quelques semaines de la conférence de Doha, qui doit statuer sur l’ébauche d’un accord mondial post-2020, la forme que prendra la coopération internationale sur le changement climatique reste incertaine. Pourtant la question du réchauffement climatique est plus que jamais à l’ordre du jour. En témoigne, la violence de l’ouragan Sandy et les épisodes climatiques extrêmes qui ont sévi récemment.
L’allongement de la durée de la vie entraine une nouvelle donne, tant économique que sociale ou environnementale, et une profonde remise en cause du regard porté sur le vieillissement en général et les seniors en particulier.
Face à la crise économique que nous traversons, deux attitudes s’expriment. Faire d’une part, comme si de rien n’était. Suffirait-il ainsi de «moraliser le capitalisme», de resserrer ses règles par exemple et le tour serait joué ? Ou bien, d’autre part, rentrer de plain-pied dans la transition et s’engager résolument dans une mutation profonde.
On ne peut pas dire que l’occasion des élections présidentielles nous offre un exemple probant de débat public.
Triple 0, telle est la notation que l’on devrait accorder aux dirigeants qui ont mené l’Europe à l’impotence. Triple 0 à ces décideurs qui décident de rien du tout sinon de plonger les citoyens dans un climat anxiogène. Triple 0 à ces agences de notation qui prétendent détenir la vérité de l’économie.
Et si les indignés, mais plus généralement tous ces jeunes (et moins jeunes) qui doutent des promesses électorales, formaient les premières avant-gardes d’une révolution d’un autre type, d’une évolution démocratique qui n’a pas encore trouvé de nom? Et si ces mouvements disparates qui essaiment sur tous les continents inventaient une nouvelle manière « pacifiée » de rébellion ?
Plus question de tarder ! Les conditions sont réunies pour mettre enfin en place une taxation sur les transactions financières. Objectifs : financer le désendettement, l’aide au développement, la santé, la protection de l’environnement. Cela devrait être l’une des priorités à l’ordre du jour du G20 de Cannes les 3 et 4 novembre 2011. Mais sur ce chapitre, les pays avancent en ordre dispersé.