*Ce texte est issu des bonnes feuilles du prochain ouvrage d’Anis Bouayad « Changer de regard… pour voir le monde qui vient »
Pourquoi sommes-nous incapables de nous attaquer à la question du mal logement ? Réponses d’Augustin Legrand, porte-parole des Enfants de Don Quichotte.
Avec un million de structures, le tissu associatif constitue le troisième pilier de la vie démocratique, affirme le président de la Conférence permanente des coordinations associatives.
Pivot de l’économie sociale, le système coopératif confirme sa bonne santé.
Une étude inédite de l’Observatoire national de la délinquance révèle la bonne santé du travail illégal en France.
Nouvelle donne pour nos sociétés, la pauvreté laborieuse échappe aux modes de fonctionnement, d’action et de pensée des organisations politiques et sociales.
Selon les premiers résultats de la dernière enquête Eurobaromètre, les Européens considèrent que l’emploi est le principal problème auquel est confronté leur pays mais estiment que l’évolution de la situation économique est un peu moins préoccupante. Une majorité pense cependant que le pire est encore à venir. Maintenant que la reprise économique a été amorcée sous l’impulsion du G20 et du FMI, les citoyens européens sont convaincus que les gouvernements nationaux et l’Union européenne sont les mieux placés pour agir contre les conséquences de la crise.
En novembre 2005 je me lançais dans un papier : Après les cols blancs, il y aura quoi !? Mais des « cols verts » ! Je viens de le retrouver circulant dans des blogs sur le Développement Durable. J’y reviens sans en changer un mot car il reste un parfait exemple des gisements potentiels d‘emplois sur lesquels nous devons investir.
La France compte quelque 70 coopératives d’activités et d’emploi. Stéphane Veyer, directeur général de Coopaname, revient sur la finalité d’un modèle moins touché que d’autres par la crise.
Une enquête menée par TNS Sofres (*) dans le cadre de son Observatoire international des salariés montre que la crise a sensiblement rigidifié les modes de management au sein de nos entreprises et altéré notre relation à nos employeurs.
De plus en plus précaire et morcelé, l’emploi ne protège plus contre la pauvreté. Les “travailleurs pauvres” ne sont plus seulement une catégorie émergente et conjoncturelle, ils forment un pan structurant de la donne sociale.
Les 9 et 10 novembre 2009, se sont tenues à Chamonix les 4ème Rencontres du Mont Blanc, autour du thème : « Comment nourrir la planète ? Quel rôle pour l’économie sociale ? ».
Ce rendez-vous important de l’économie social est, à chaque échéance, l’occasion pour les représentants des cinq continents de lancer des chantiers très concrets permettant d’affirmer la place d’une économie différente, respectueuse de l’homme et de l’environnement . C’est aussi l’occasion de faire prendre conscience que l’économie sociale qui revendique une « autre façon d’entreprendre » est de nature à répondre aux grands enjeux du futur, à l’heure où le capitalisme connait une crise de ses fondamentaux.
Pour Place Publique, cet évènement revêt une importance majeure car il offre une possibilité rare d’échanger des expériences, des pratiques et des projets par delà les frontières.
Réunis à l’occasion du dernier sommet des Rencontres du Mont-Blanc, en 2007, les dirigeants ont invoqué un « new deal planétaire » et appelé à un véritable dialogue social dans les grandes instances de régulation mondiale . Des dizaines de projets horizontaux et de jumelages existent déjà, par exemple, entre femmes de guinéennes et népalaises pour trouver des formes d’énergie nouvelles. Des associations d’Amérique du Sud et d’Afrique du Sud travaillent ensemble. Des coopérations dynamiques naissent en Colombie avec le soutien du Consortium de coopératives sociales italiennes CGM. Bien d’autres initiatives forment l’expression de cette dynamique de coopérations.
Trois questions à Nadine Richez-Battesti,
Maître de conférences, Université de la Méditerranée et chercheure au LEST-CNRS*
Interview accordé au site « écouter le bruit autour de l’économie sociale »
http://blog.demain-ecosociale.org
Selon un Sondage exclusif CSA / CHORUM/ CREDIT COOPERATIF / MAIF, 68 % des Français considèrent les associations comme l’acteur le plus efficace pour agir contre les difficultés provoquées par la crise. Ils les placent juste devant les citoyens eux-mêmes (65 %), et très loin devant les autres acteurs, notamment les Pouvoirs publics.
La Suède connaît l’une des ségrégations sexuées du marché du travail les plus élevées et un taux d’absentéisme féminin record. Un vrai paradoxe, au regard de la représentation souvent idéalisée du “modèle suédois”. Eclairage de Thierry Ribault (*), économiste, chercheur au Clersé-CNRS à l’Université Lille 1 et à l’Institut de Recherche de la Maison franco-japonaise de Tokyo.
La publication du Rapport Stiglitz nous incite à verser au débat les travaux de Patrick Viveret, philosophe et conseiller à la cour des comptes « Reconsidérer la richesse » (publiée en 2002 aux Editions de l’Aube). Dans ce texte Viveret (photo ci-contre) explique déjà que le PIB est un outil de mesure des flux monétaires sans prise en compte des destructions provoquées par une activité économique peu respectueuse de la nature ou du lien social.
Philippe Merlant, co-fondateur de Place Publique en a produit une analyse parue dans Place Publique en 2002 que nous vous proposons à nouveau.