Dans un premier article, nous nous sommes demandé comment définir la neutralité du Net, et pourquoi il est nécessaire de la protéger. Allons plus loin. En raison de la complexité de l’écosystème de l’Internet, certains gros acteurs pourraient passer outre ces principes fondamentaux sans déroger à la définition de neutralité. C’est ce que nous allons voir maintenant.
Oublier le fiasco de Copenhague où en 2009 les pays de l’ONU avaient échoué à s’engager sur un accord-climat devant prendre la suite en 2012 de l’accord de Kyoto (1997) sur la réduction des gaz à effet de serre. Cet objectif a été atteint au Bourget le 12 décembre à l’issue de la COP 21. Il suffisait de voir l’émotion de l’ensemble des participants après douze jours de tractations acharnées et de nuits blanches pour mesurer le soulagement des 195 pays participants.
Comment éviter la dramatisation du débat scientifique et rendre le dialogue durable entre les experts et les publics? Comment faire en sorte que les passions, les peurs, se transforment en désirs de savoir ? Quelle forme de médiation et de concertation, régulant et facilitant les débats, est susceptible de favoriser la démocratie des débats ?
Nous avons demandé à trois représentants d’associations soucieuses d’animer le débat public sur les relations entre la science et la société de répondre à nos questions sur ces thèmes trop peu abordés.
Propos recueillis par Yan de Kerorguen
Nous vivons une époque renversante où la versatilité des opinions et les doubles discours se propagent à la vitesse V. Sens dessus, dessous. Tous les jours, dans la dérision ou l’indifférence, nous observons que des propos opposés semblent étrangement familiers l’un à l’autre. Du pareil au même. Tout se vaut. Les rapports de force se bousculent. Les habitus s’emmêlent. Alliés un jour, adversaires le lendemain, les avis finissent par se confondre. Il n’y aurait donc plus d’opinion? Nonchalamment, sommes-nous enclins à penser tout et son inverse, pas loin de croire que les choses auxquelles nous accordons le plus de valeur naissent ironiquement de leur contraire.
Un récent dossier du COR dont nous publions ici la synthèse met en évidence quatre thématiques montantes dans la vie des retraités: le niveau de vie des retraités selon qu’ils vivent ou non en couple; le profil de niveau de vie au long du cycle de vie, compte tenu de l’âge des parents lorsque leurs enfants cessent d’être à charge ; les héritages, donations et aides financières entre parents et enfants ; enfin, l’opinion des retraités sur leur aisance financière et sur leur satisfaction dans la vie.
Appelons-le Joseph ! Joseph ? Un mélange de Rouletabille et de… Philippe Merlant. Philippe Merlant est journaliste et acteur. Pendant deux heures, sur l’estrade du théâtre de la Contrescarpe, fort de ses 40 ans d’expérience de la presse et de journaliste engagé, il nous fait participer à une aventure mi-policière, mi-intellectuelle, rondement menée, avec la complicité de Joseph Rouletabille, le petit reporter du journal L’Epoque, habile et méthodique, capable de trouver « le bon bout de la raison ». Joseph s’interroge : Pourquoi les journalistes sont souvent du côté des pouvoirs ? Comment expliquer ce mystère de la défiance des publics dans le travail des journalistes ? Quelles sont les solutions pour regagner la confiance ?
Les spectacles de décembre • Sur le dérèglement climatique et les défis environnentaux • Le 5 décembre, à 14h15, « Les visiteurs du futur », pour le Village mondial des […]
* Directeur du département d’économie de l’Ecole Normale supérieure, agrégé de mathématiques et docteur d’état es Sciences Economiques, Daniel Cohen est spécialiste de la macroéconomie internationale et de la dette souveraine. Il a publié de nombreux ouvrages d’Economie dont « Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux », qui lui a valu le prix du livre d’économie en 2012. Cofondateur de l’École d’économie de Paris et Directeur du CEPREMAP, il anime un courant de jeunes économistes distingués pour leurs recherches, sur le plan international. Dans son dernier ouvrage « Le monde est clos et le désir infini », il analyse la crise de la croissance de la société moderne.
Dans une étude rédigée en partenariat avec la Friedrich Ebert Stiftung et l’Institute of Public Affairs de Pologne à paraître lundi 23 novembre simultanément en France, Allemagne et Pologne, et intitulée » Quelle ambition pour l’Union de l’énergie ? Un projet politique à la croisée des chemins », Terra Nova analyse les conditions nécessaires à la relance de l’idée d’une Union de l’énergie, et formule des propositions pour rendre ce projet réaliste mais non moins ambitieux. Voici une synthèse de ces propositions
Le 30 novembre, s’ouvre pour deux semaines la 21e conférence des Nations unies sur le climat, qui réunira 195 Etats pendant deux semaines à Paris, sur le site du Bourget. Objectif : adopter un accord universel, ambitieux et contraignant qui organisera la lutte mondiale contre les changements climatiques à partir de 2020.
La longue nuit polaire, le craquement des glaces, la solitude, le froid du blizzard et les icebergs tranchants…
Restés longtemps inexplorés, les pôles sont devenus en un demi-siècle une véritable « terra scientifica ». Ces énormes réserves de froid que Paul-Emile Victor qualifiait de « déserts absolus » ont une influence prépondérante sur l’ensemble du globe. Ce qui attire les chercheurs ? Certes, il y a la beauté des aurores boréales, avec ses voiles mouvants de lueurs entre le bleu-vert et le jaune, sur fond de ciel sombre, chargé de particules électrifiées et de gaz raréfié. Mais bien sûr, ce n’est pas seulement de sensations qu’il s’agit.
L’architecte Jean-Michel Wilmotte, Jean-Louis Missika, maire adjoint de Paris chargé du développement économique et du Grand Paris, Jonathan Curiel. Directeur général de Paris Première, Alexia Fabre. Conservateur en chef du Mac Val, Jean-Baptiste Douin. Responsable des activités de la banque privée J.P.Morgan, installée depuis 1868 dans la capitale. Ils sont des acteurs du Paris qui bouge.
« Mes Chers collègues, les attentats d’une barbarie sans précédent qui ont ensanglanté notre Ville le 13 novembre ont fait 130 morts et près de 600 blessés dont 200 sont encore hospitalisés.
Au-delà de ces personnes directement touchées, ce sont des dizaines de milliers de Parisiens qui ont été durement éprouvés.
Tous sur les terrasses, ce mot d’ordre au lendemain des attentats du vendredi 13 novembre est caractéristique de l’esprit français. Il contient à lui seul les trois principes au fondement de la république : Liberté, Egalité, Fraternité. Ce que d’aucuns critiquent comme de la légèreté est paradoxalement notre force. La place publique est le lieu par excellence de cette urbanité citoyenne qu’on retrouve sur les marchés, en flânant dans la rue, en se promenant dans les parcs, en s’attardant dans les cafés.
Table ronde Futuribles International Lundi 16 novembre 2015 – 17h30-19h30 47 rue de Babylone, 75007 Paris, France L’Occident face aux risques géopolitiques mondiaux Chère Madame, cher Monsieur, La scène internationale […]